366 réorganise son département digital : « Notre objectif est d’atteindre 30% du chiffre d’affaires global », selon Stéphane Delaporte
Avec 22% du chiffre d’affaires dédié au digital, 366, la régie nationale de la PQR, souhaite accélérer le développement de son offre digitale.
La régie annonce à The Media Leader l’arrivée de Louis Landel, en qualité de directeur commercial digital. Il vient ainsi renforcer la nouvelle organisation annoncée en janvier 2024 avec Thibaud Chevalier, directeur du digital et Philippe Giendaj, directeur de l’ad tech, tous deux intégrés au comité de direction de 366. « Le chiffre d’affaires du digital représente désormais 22% du CA de 366. Signe de l’importance stratégique accordée à cette activité, les commerciaux purement digitaux représentent désormais 40% des forces commerciales de 366 » souligne la régie en discussion avec 20 Minutes, pour intégrer ses inventaires digitaux dans son offre.
Louis Landel, ancien de Viously, Canal+ Brand Solutions et M6 Unlimited, aura pour mission d’assurer la stratégie commerciale digitale de 366, le pilotage du chiffre d’affaires digital et l’animation d’une équipe commerciale nationale composée de 11 personnes.
Stéphane Delaporte, DG de 366, a répondu aux questions de The Media Leader.
The Media Leader : Comment 366 accompagne la transition digitale des titres de la PQR ?
Stéphane Delaporte : 366 accompagne la transition digitale des titres de la Presse Quotidienne Régionale (PQR) notamment en rationalisant les technologies au sein des titres. Nous avons mis en place un système de gestion publicitaire commun pour monitorer en quasi-temps réel la partie programmatique, améliorer l’efficacité, réduire les coûts opérationnels, et faire des A/B tests. Nous avons aussi par exemple, déployé un identifiant sur tout le périmètre des titres pour palier à la fin des cookies tiers. 366 a mis en place une stratégie data commune en unifiant la collecte, le traitement et l’exploitation des données à travers tous les titres, permettant d’offrir une offre data solide au marché. Nous avons également développé des outils de monitoring communs. Ces plateformes surveillent les performances des sites, permettent de faire des analyses d’inventaires et de RPM par positions pour faciliter les analyses de performance. En complément, nous développons des tableaux de bord centralisés qui offrent une vue d’ensemble des métriques clés, facilitant ainsi la prise de décision et le suivi des performances. Nous accompagnons aussi régulièrement les éditeurs pour les challenger sur leurs performances versus celle du marché, notamment sur la partie video. Nous réalisons des audits réguliers pour identifier les opportunités d’amélioration et prodiguons des conseils sur les meilleures pratiques en matière de gestion des campagnes, de yield et de template publicitaire. Ces conseils visent à maximiser les performances et les revenus publicitaires. Enfin, nous mettons en place des formats et des offres digitales communes. Cela inclut la création et la standardisation de nouveaux formats publicitaires engageants, comme l’offre “Allin” lancée en début d’année.
The Media Leader : Le CA digital de 366 est 22%. Quel est l’objectif avec cette nouvelle organisation ?
S.D. : L’objectif est de tendre à terme vers les 30% vs le CA global.
The Media Leader : Comment s’interface-t-elle avec chaque régie des groupes de la PQR ?
S.D. : Toutes les évolutions structurelles de 366, notamment sur la partie commerciale, sont pensées et réfléchies en amont en intégrant le fonctionnement avec les régies locales. Les régies locales vendent les inventaires digitaux à leurs clients comme pour l’expression nationale qu’est 366 vs les clients nationaux. Toute cette mécanique est réglée au meilleur des intérêts des Publishers 366.
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