69% des éditeurs prévoient d’investir plus en 2014 qu’en 2013 dans le développement des produits digitaux, selon une enquête de Seprem Etudes & Conseil, auprès de 152 éditeurs. En particulier, 41% des éditeurs prévoient d’accroître leurs investissements dans la formation et l’équipement de leurs collaborateurs.
En majorité pessimistes sur l’évolution de leurs revenus print en 2014, les éditeurs misent, selon les conclusions de l’étude, sur «le développement de produits digitaux dans des modèles économiques payants, susceptibles pour la moitié d’entre eux de leur apporter une hausse de recettes de diffusion et publicitaires digitales» et sur «des diversifications plus larges passant par la gestion de base de données, la commercialisation en e-boutique, le développement de produits hors médias, la création d’évènements…». 61% des éditeurs ayant déjà développé des sites et applications enrichies prévoient une augmentation de leurs recettes de diffusion digitale.
Le pessimisme sur le print concerne à la fois la diffusion et la publicité : 39% des éditeurs estiment que leurs recettes de diffusion papier seront en baisse en 2014 (dont 60% des éditeurs de titres d’information générale) alors que 15% estiment qu’elles augmenteront ; 37% prévoient que leurs recettes publicitaires print baisseront versus 18% qui envisagent une hausse.
Les moins inquiets sont les «petits éditeurs» (publiant de 1 à 3 titres), souvent présents sur des territoires spécialisés ou de niche : ils sont aussi nombreux à estimer que leurs recettes print seront en baisse qu’à les prévoir en hausse.
Cette étude a été réalisée pour le salon «La presse au futur» – qui se tient actuellement au Centre de Congrès Cap 15 à Paris. Elle a été réalisée en ligne entre le 24 octobre et le 12 novembre 2013 auprès de 152 éditeurs, représentant plus de 1 000 titres, se répartissant en : 14% d’information générale, 28% de presse magazine, 58% de presse professionnelle et spécialisée.
