Xerfi-Precepta anticipe une baisse de revenus de -11% à horizon 2017 pour la TV

Xerfi-Precepta publie l’étude «L’audiovisuel face au big bang – Télévision, vidéo et internet : une révolution du marché 2014-2017».
«Le secteur de la télévision et donc l’ensemble de la filière audiovisuelle se trouvent sans aucun doute à un de ces moments où tout bascule, où l’ancien monde vacille sur ses fondations alors que le nouveau n’a pas encore fait surface» estiment les experts de Xerfi-Precepta.
Si les grands groupes de télévision sont restés en bonne santé financière jusqu’à présent, le taux de résultat d’exploitation moyen a reculé de 3 points entre 2004 et 2012, selon l’analyse financière des experts de Xerfi-Precepta. Selon le scénario de Xerfi, les revenus de la télévision (gratuite, payante et publique) devraient se contracter de 11% (soit 1 milliard d’euros) à l’horizon 2017. «La télévision est en quelque sorte un «jeu» dans lequel l’espérance de gains baisse quand le nombre de joueurs augmente», illustre l’institut.
La baisse des recettes d’abonnement est estimée à -20% et les recettes publicitaires à -13%.

Plusieurs tendances majeures devraient s’affirmer à l’horizon 2017 : l’émergence de nouveaux acteurs (principalement via Internet) ; la persistance de la délinéarisation et de la fragmentation de l’audience ; la diversification des comportements de consommation audiovisuelle ; la coexistence d’une télévision pilotée par l’offre (des éditeurs audiovisuels) et d’une télévision pilotée par la demande (personnalisation).
Le cabinet d’analyse stratégique suggère que la convergence des anciens médias (journaux produisant des vidéos, chaînes et radios produisant des textes) va aboutir à une fusion donnant naissance à des marques médias thématiques (news, féminin, économie, sport…) et multicanales.