Les Français ont encore réduits leurs dépenses non-alimentaires en 2013 mais restent attachés aux marques selon Kantar Worldpanel
Kantar Worldpanel a publié le bilan 2013 de la grande consommation. Les ménages confirment encore en 2013 des arbitrages au détriment du non-alimentaire (équipement, bricolage, automobile, produits culturels, sorties…). Même si l’alimentaire résiste mieux, les consommateurs réduisent la voilure avec -0,3% en volume en Produits de Grande Consommation (PGC) et -1,3% en volume sur les Produits Frais Traditionnels. Les produits sucrés, le light Snacking sucré ou salé bénéficient de croissances plus soutenues que la moyenne PGC. Les classes modestes et les jeunes foyers déconsomment, les plus modestes réduisent la voilure en volume, mais privilégient les marques et délaissent aussi le Hard Discount.
Les consommateurs français sont toujours autant sensibles au prix (46%, +0,6 pt par rapport à 2012) et à la qualité (47%). 2013 marque un retour au fait maison (+2,7% en valeur), aux produits bruts (+3,5% en valeur pour les produits frais traditionnels).La baisse du recours aux plats tout prêts (-0,6% en valeur et -1,2% en volume) accentue le recul du marché des plats surgelés et des produits cuisinés surgelés à base de viande / pâtes, qui ont perdu 10% de leurs clients par rapport à 2012.
La fréquence d’achat repart légèrement à la hausse (103,3 visites au point de vente en 2013).
Les marques gagnent encore de la part de marché en 2013 (62,2% en valeur soit +0,8 pt) au détriment des MDD (37,8%). Le circuit Discount (12,2% de PDM soit 0,6 pt de perdu par rapport à 2012) prend de plein fouet les baisses de prix opérées par les hypers (52% de PDM valeur), qui ont fêté leurs 50 ans (voir archive). Le drive poursuit l’extension de son parc (2 660 points de vente en décembre 2013), et atteint désormais 3,5% de PDM valeur, mais le recrutement de clients supplémentaires ralentit en fin d’année, et son niveau de pénétration redescend en dessous de la barre des 25%, avec un taux de 23,8%. La proximité draine près de 62% des ménages français.
Pour le premier semestre 2014, l’Insee ne prévoit pas d’aggravation forte des indicateurs macro-économiques, cependant le passage de la TVA de 19,6% à 20% aura une incidence non négligeable sur le niveau d’inflation des produits alimentaires.
Ces données sont issues de Worldpanel, échantillon de 20 000 foyers panélistes de Kantar Worldpanel, et calculées sur un univers Généralistes, (Hypers + Supers + Hard Discount + Proximité + Internet), sur un ensemble de Produits de Grande Consommation et Frais Libre-Service (Alimentaire, Liquides, Hygiène beauté, Entretien).
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