Tribune de la Commission Digitale de l’UDECAM : Quand Lénine répond à Esope…
Les fables d’Esope ont plus de 28 siècles mais il semblerait, qu’au vu des articles et études récentes parus çà et là en France et à l’Etranger, elles n’aient jamais été autant d’actualités.
Nous sommes en plein syndrome du «Garçon qui criait au loup»…
Car oui, si vous n’étiez pas encore au courant, nous avons le plaisir de vous informer que la publicité digitale est une hydre protéiforme, malsaine, nauséabonde, malhonnête, et mensongère.
Pour les annonceurs, faire du digital, c’est donc passer le Styx. Ce fleuve qui symbolisait le passage du monde terrestre à celui des enfers…
Un vaste complot international et soumis à l'omerta, qui regrouperait les éditeurs, les fabricants de technologies, les GAFAM, les agences médias, les régies publicitaires, et plus largement tous les acteurs de l’industrie digitale.
Allons donc…
Nier qu’il existe un vrai besoin de connaissance, de qualification, de mesure de la nature et de la qualité des inventaires publicitaires serait tout aussi stupide.
Non, la vérification et le contrôle des inventaires n’est donc pas l’affaire exclusive de quelques acteurs en mal d’exister, mais bien le sujet de tous les acteurs de la chaîne.
Et donc celui des agences médias qui n'ont d'autre nécessité plus que quiconque que de concilier les intérêts des marques et des consommateurs.
Il n’existe aucun média autant mesuré, audité, monitoré, suivi, comparé que le digital. Depuis 2 ans, tous les groupes médias ont systématisés la mise en œuvre d’outil de contrôle de la marque et de la diffusion.
Les modèles d’achats de l’espace digital évoluent en parallèle vers un achat «à la qualité prouvée».
Et plus le besoin des marques ira vers le besoin de ne parler au consommateur qu’en fonction de son comportement, plus les technologies mises en œuvre par les groupes médias permettront de garantir la transparence et la qualité des achats effectués.
Allez, la confiance n'excluant pas le contrôle comme le disait Lénine, c'est à nous tous de préserver, en responsables, les équilibres mutuels.
La Commission Digitale de l’UDECAM
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