La Fédération nationale de la presse d’information spécialisée (FNPS), la Fédération de la presse périodique régionale (FPPR), l’Union de la Publicité Extérieure (UPE), le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), le SEPM Marketing et Publicité (Syndicat des éditeurs de la Presse Magazine), l’Union de la Presse en Région ainsi que les radios du groupe Lagardère (Europe1, RFM, Virgin Radio) s’élèvent avec le Sirti contre un assouplissement possible des règles relatives à la publicité télévisée.
Le Ministère de la Culture (via la DGMIC) a récemment mené une consultation publique sur cette simplification. Cette consultation a déjà fait l’objet de réactions de la part des radios indépendantes (
voir archive).
Les associations indiquent que de 2000 à 2016, les recettes publicitaires des médias historiques ont diminué de 27% et que durant cette même période, la télévision a été épargnée par cette baisse, ses recettes publicitaires ayant à l’inverse progressé de 5% (source IREP).
Elles affirment que la modification de la réglementation n’a eu aucun effet favorable sur l’accroissement du marché publicitaire global. «Elle a uniquement provoqué un transfert massif des investissements publicitaires au profit de la télévision et au détriment des autres médias (presse, affichage, radio).»
Tout nouvel assouplissement «menacerait la santé, voire la survie, de nos médias» concluent les associations.
