«Un pays qui perd ses intellectuels est un pays qui se meurt (…) Aujourd’hui, ce qui compte plus que la pensée, je le crains, c’est le talent de faire rire le public (…) dans des émissions de téléréalité. Il faut donner la parole à ceux qui méritent de l’avoir», déclare
Claude Perdriel pour présenter le dernier lancement de Sophia Publications «le Nouveau Magazine Littéraire».
Le positionnement de ce mensuel est de s’axer autour d’un grand débat d’idées, «enverra des écrivains explorer le réel pour en livrer la substantifique moëlle et éclairera notre temps à la lumière des grands textes d’hier». Le magazine conserve 50 pages littéraires de la formule précédente. La direction du magazine a été confiée à
Raphaël Glucksmann qui souhaite faire appel aux écrivains, philosophes et intellectuels pour alimenter les débats d’idées et valoriser le progressisme, le cosmopolitisme et l’humanisme. «Le texte doit avoir une valeur de narration de notre temps» résume Raphaël Glucksmann.
Emmanuel Poncet (ex-GQ) est rédacteur en chef. Construit avec les bases du Magazine Littéraire, le numéro 1 est tiré à 80 000 exemplaires pour un objectif de 35 000 ventes. 25 pages de publicités commercialisées par MediaObs figurent dans ce numéro. Le magazine compte également sur les actifs de 15 000 abonnés à l’«ancienne» formule. Le titre nourrit des ambitions importantes sur le numérique avec un site actif début 2018 et une newsletter pour faire partie d’une communauté et participer à tous types d’événements, des articles frais chaque jour. A terme le site entend être une plateforme de débats d’idées. «De gros efforts promotionnels» en kiosques sont prévus au lancement. Le titre figure dans un pôle distinct et ne fait pas partie des magazines du groupe qui ont vu entrer Renault à hauteur de 40% dans le capital du groupe Challenges (
voir archive).
