Groupe 20 Minutes : digital first, audience participative, chasse aux fake news, alliances et maîtrise de la monétisation
A l’occasion de la conférence de presse du groupe 20 Minutes et ses actionnaires, Ouest France et le groupe Rossel, l’éditeur est revenu sur les éléments importants de son développement et les actionnaires sur les perspectives de développement. Avec une audience majoritairement numérique (69%), dont 3/4 mobile, 20 Minutes conforte la stratégie éditoriale «digital first» prise il y a 5 ans.
Le résultat de l’entreprise, qui est profitable depuis 3 ans (chiffre d’affaires non communiqué), se répartit d’ailleurs maintenant à 50/50 entre numérique et papier. Avec une forte présence sur les réseaux sociaux, et un enjeu important de transmission de l’information sans parti pris à une cible de jeunes urbains, et notamment dans le dépistage des «fake news», la rédaction a lancé la rubrique «fake off» en partenariat avec Facebook afin de répondre aux interrogations de ses lecteurs. Avec un journaliste dédié à cette rubrique, le journal souhaite renforcer sa proximité avec ses lecteurs en les responsabilisant sur les sujets d’information et fait partie des 5 marques françaises ayant reçu le label de l’International Fact-Checking Network (IFCN).
Le résultat de l’entreprise, qui est profitable depuis 3 ans (chiffre d’affaires non communiqué), se répartit d’ailleurs maintenant à 50/50 entre numérique et papier. Avec une forte présence sur les réseaux sociaux, et un enjeu important de transmission de l’information sans parti pris à une cible de jeunes urbains, et notamment dans le dépistage des «fake news», la rédaction a lancé la rubrique «fake off» en partenariat avec Facebook afin de répondre aux interrogations de ses lecteurs. Avec un journaliste dédié à cette rubrique, le journal souhaite renforcer sa proximité avec ses lecteurs en les responsabilisant sur les sujets d’information et fait partie des 5 marques françaises ayant reçu le label de l’International Fact-Checking Network (IFCN).
Les développements de 20 Minutes vont avant tout être technologiques, avec notamment des tests réalisés sur les objets connectés avec Amazon pour préparer le lancement d’Alexa en France. D’autres tests sont en cours autour de la voix, des podcasts et de l’IA, qui pourraient à terme être intégrés dans le back office de la rédaction pour alléger le travail des journalistes (recherche de tags, photos, archives).
L’éditeur précise qu’il est d’ailleurs parfaitement conforme avec le RGPD qui entre en vigueur, suite à un groupe de travail mis en place depuis un an. Coté monétisation, les équipes commerciales de la régie 20 Minutes deviennent aussi «digital first» avec des formations pour devenir des experts digitaux et atteindre un objectif de 50% du CA réalisé en digital en 2019 avec notamment le développement du brand content.
La régie annonce avoir repris en main son inventaire publicitaire en limitant le nombre de prestataires pour mieux valoriser son audience en commercialisation directe, que ce soit en gré à gré ou en programmatique, qui représente déjà plus de 50% du CA digital. Cette démarche s’accompagne par ailleurs de la candidature de 20 minutes à la prochaine vague de labellisation du Digital Ad Trust. Les actionnaires Ouest France et Rossel sont également revenus sur l’importance des alliances qu’ils peuvent apporter au groupe 20 Minutes. Par exemple, la solution Digiteka, rachetée par le groupe Rossel, sera implantée à partir du mois prochain pour fournir les contenus vidéo et la monétisation des vidéos chez 20 Minutes, et d’autres acteurs de la PQR pourraient entrer minoritairement au capital pour permettre d’augmenter le reach de la solution vidéo. S’agissant de la data, les actionnaires souhaitent mesurer les impacts de la mise en place du GDPR, tout en n’excluant pas de réaliser des tests avec l’Alliance Gravity.
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