Criteo : changement à la tête du conseil d’administration, bénéfice net du 1er semestre en repli de 29%
Le groupe français Criteo, spécialiste du ciblage de la publicité sur internet, a annoncé mercredi le départ de Jean-Baptiste Rudelle, cofondateur du groupe, de la tête de son conseil d’administration, dont il reste membre, et son remplacement par Rachel Picard.
L’entreprise, cotée à Wall Street, n’a pas précisé les raisons de cette évolution de sa gouvernance.
Elle a publié un bénéfice net en recul de 29% sur le premier trimestre, à 21,17 millions de dollars (18,05 millions d’euros) alors que son chiffre d’affaires sur la période baisse de 13% à 941 millions de dollars.
Criteo subit une baisse plus marquée sur le deuxième trimestre, avec un recul de 17% de son chiffre d’affaires et de 47% de son bénéfice net.
Sur les six premiers mois de l’année, le groupe estime à 100 millions de dollars l’impact de la crise provoquée par la pandémie du coronavirus sur ses résultats, soit 19 points de croissance en moins, à taux de change constant, sur un an.
Une performance financière que la directrice générale de Criteo Megan Clarken juge «supérieure aux attentes».
«Le deuxième trimestre a été solide, malgré un contexte encore incertain. Nous restons concentrés sur la gestion responsable de nos dépenses tout en investissant pour la croissance», a estimé le directeur financier du groupe Dave Anderson, cité dans le communiqué.
Les revenus hors coûts d’acquisition de trafic, données mise en avant par le groupe, sont en repli de 20% sur un an, à 180 millions de dollars, légèrement mieux que les objectifs anticipés sur le trimestre cependant (178 millions de dollars).
Quant à l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté, il recule de 30%, à taux de change constant, pour atteindre 39 millions de dollars.
Concernant ses objectifs, Criteo se limite à des perspectives à court terme, avec un chiffre d’affaires sur la période, hors coûts d’acquisition de trafic, compris entre 171 millions et 173 millions de dollars, ce qui représenterait un recul situé entre 20% et 21% sur un an, à taux de change constant.
Le groupe estime en revanche que des prévisions sur l’ensemble de l’exercice restent impossibles compte tenu de la difficulté à mesurer correctement l’impact de la pandémie sur les performances.
(Avec AFP)
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