L’Hadopi et le CNC lancent une campagne de lutte contre le piratage
Une première depuis 2011 : l’Hadopi et le CNC ont dévoilé jeudi une campagne de lutte contre le piratage en ligne à destination des jeunes sur les réseaux sociaux, neuf ans après une précédente opération de communication très mal reçue.
«On a tous de bonnes raisons d’arrêter de pirater» : c’est ce qu’entend démontrer la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), alliée au Centre national de la cinématographie et de l’image animée (CNC), à travers cinq visuels et trois spots présentés lors d’une visioconférence. Mauvaise qualité, virus, publicités intrusives… Les visuels, qui seront diffusés jusqu’en janvier via des posts sponsorisés sur Instagram, Snapchat, etc., tournent en dérision les inconvénients liés au piratage, avec des messages comme «dans un film piraté, ce qui est encore plus méchant que le méchant c’est le logiciel malveillant». Un moyen de pousser les internautes vers l’expérience améliorée des offres légales, en évitant «un ton moralisateur» et sans se «contenter de l’argument de la protection des droits d’auteur», a expliqué Pauline Blassel, secrétaire générale de l’Hadopi. Les jeunes sont les plus visés, la moitié des consommateurs de biens culturels en ligne de 15-24 ans ayant des pratiques illicites, selon l’Hadopi. Pour mieux capter leur attention, trois spots ont été confiés à trois YouTubeurs : Just Riadh, Lola Dubini et Anis Rhali. Lola Dubini, également chanteuse, a ainsi participé à une vidéo publiée sur Instagram par le collectif Rose carpet, dans laquelle elle oriente ses fans vers les plateformes légales, après les avoir attirés avec un faux extrait «piraté» de son prochain opus. Dans une séquence vue près d’un demi-million de fois sur Instagram, le comédien Just Riadh invite ses 3,3 millions d’abonnés à ne pas attendre comme lui «60 ans» le téléchargement d’un programme piraté. Quelque 160 000 euros sont consacrés à cette campagne, dont 30 000 restent à dépenser. C’est loin du budget de 3 millions d’euros dont était dotée la précédente opération de l’Hadopi en 2011. Diffusée notamment à la radio et à la télévision, elle montrait des adolescents graines de star que l’absence d’Hadopi priverait de gloire dans les années 2020, et avait suscité moult moqueries et critiques. Près de 12 millions d’internautes ont consommé de manière illicite des contenus audiovisuels et sportifs en 2019, le manque à gagner pour ces filières s’élevant à 1,03 milliard d’euros, selon l’Hadopi.
«On a tous de bonnes raisons d’arrêter de pirater» : c’est ce qu’entend démontrer la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), alliée au Centre national de la cinématographie et de l’image animée (CNC), à travers cinq visuels et trois spots présentés lors d’une visioconférence. Mauvaise qualité, virus, publicités intrusives… Les visuels, qui seront diffusés jusqu’en janvier via des posts sponsorisés sur Instagram, Snapchat, etc., tournent en dérision les inconvénients liés au piratage, avec des messages comme «dans un film piraté, ce qui est encore plus méchant que le méchant c’est le logiciel malveillant». Un moyen de pousser les internautes vers l’expérience améliorée des offres légales, en évitant «un ton moralisateur» et sans se «contenter de l’argument de la protection des droits d’auteur», a expliqué Pauline Blassel, secrétaire générale de l’Hadopi. Les jeunes sont les plus visés, la moitié des consommateurs de biens culturels en ligne de 15-24 ans ayant des pratiques illicites, selon l’Hadopi. Pour mieux capter leur attention, trois spots ont été confiés à trois YouTubeurs : Just Riadh, Lola Dubini et Anis Rhali. Lola Dubini, également chanteuse, a ainsi participé à une vidéo publiée sur Instagram par le collectif Rose carpet, dans laquelle elle oriente ses fans vers les plateformes légales, après les avoir attirés avec un faux extrait «piraté» de son prochain opus. Dans une séquence vue près d’un demi-million de fois sur Instagram, le comédien Just Riadh invite ses 3,3 millions d’abonnés à ne pas attendre comme lui «60 ans» le téléchargement d’un programme piraté. Quelque 160 000 euros sont consacrés à cette campagne, dont 30 000 restent à dépenser. C’est loin du budget de 3 millions d’euros dont était dotée la précédente opération de l’Hadopi en 2011. Diffusée notamment à la radio et à la télévision, elle montrait des adolescents graines de star que l’absence d’Hadopi priverait de gloire dans les années 2020, et avait suscité moult moqueries et critiques. Près de 12 millions d’internautes ont consommé de manière illicite des contenus audiovisuels et sportifs en 2019, le manque à gagner pour ces filières s’élevant à 1,03 milliard d’euros, selon l’Hadopi.
(Avec AFP)
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