Labellisation RSE : une démarche qui nous engage par Stéphane Delaporte
La vie d’une entreprise est rythmée par des cycles bien définis et facilement identifiables auxquels se superposent, de temps en temps, des événements qui constituent des marqueurs forts de son histoire, synonymes de profonde transformation.
Incontestablement, la crise sanitaire que nous traversons depuis douze mois en est un. Avec la crise du coronavirus, les consommateurs et les salariés ont eu l’occasion de remettre en question leur mode de vie, leur travail, leurs valeurs et leurs attentes pour l’avenir.
De signaux faibles identifiés ces dernières années, nous sommes passés à un écho mondialisé qui place aujourd’hui les entreprises dans l’obligation de se positionner clairement en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Car les faits sont là : l’urgence climatique domine notre rapport à la société moderne, la consommation extensive menace la planète mais dans le même temps les marques et les entreprises sont vues comme les leviers principaux du changement, avant les institutions ; une aspiration à l’égalité, à la justice sociale, au respect de chacun et à l’abolition des normes monte également très fortement ; et désormais les engagements doivent s’exprimer et se mesurer concrètement, réellement, à hauteur d’homme et donc au niveau le plus proche qu’est le local.
De vous à moi, l’idée de subir le changement tel qu’il nous est décrit me met mal à l’aise. Comme tout le monde, je préfère de beaucoup l’idée d’en être un élément actif et participatif ; et un rouage essentiel.
C’est habité par cette démarche volontariste que le média PQR dans sa globalité et 366 ont décidé d’entamer un projet de labellisation RSE qui constitue une première pour l’industrie publicitaire par son ampleur. L’audit que nous réalisons concerne 13 groupes, 57 éditeurs et 20 000 salariés !
De plus nous ne nous positionnons pas seulement sur la publicité mais sur l’ensemble de l’écosystème de nos éditeurs, ce qui inclut leur capacité d’impact positif sur la société via leurs médias, qui n’est pas toujours très lisible nationalement alors que le lectorat de la PQR est constitué majoritairement de citoyens engagés sur leurs territoires et que la responsabilité sociale et environnementale sont des thématiques traitées massivement et quotidiennement par la PQR.
En tant que chef de file de cette initiative qui embarque tous les éditeurs, 366 fait procéder à sa propre labellisation RSE et rentre dans une logique de réduction de son impact carbone.
Nous vous-y-trompez pas, la démarche de labellisation que nous avons décidé d’entreprendre n’est pas anodine. Se placer sous les fourches caudines d’une norme engage concrètement et durablement notre entreprise et envoie un signal fort aux client et partenaires avec qui nous travaillons au quotidien.
Notre activité se doit désormais d’être compatible avec les valeurs revendiquées par les citoyens-consommateurs et par les annonceurs ; il ne fait aucun doute que, demain, un média sera jugé non plus seulement sur son audience et son efficacité publicitaire, mais également sur son caractère positif au niveau sociétal.
Stéphane Delaporte, Directeur général 366
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