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Le marché du e-book, tiré par les Etats-Unis et le Japon, ne devrait pas provoquer de destruction de valeur selon une étude IDATE

Le marché du e-book, tiré par les Etats-Unis et le Japon, ne devrait pas provoquer de destruction de valeur selon une étude IDATE

Les Etats-Unis sont le premier marché au monde avec des ventes d’e-books atteignant 594 millions d’euros en 2010. Ils devancent le Japon, marché pionnier, à 527 millions d’euros. Les marchés européens demeurent relativement modestes mais enregistrent de fortes croissances. Cette migration numérique concerne tous les genres littéraires même si certains basculent plus rapidement (littérature sentimentale, science-fiction & fantasy, polar) et se déploie sur une multitude de terminaux (e-readers, PC, téléphones mobiles, consoles de jeux, tablettes, baladeurs multimédia).
L’IDATE estime que la transition numérique ne devrait pas provoquer globalement de destruction de valeur. Si les ventes de livres imprimés déclinent généralement depuis plusieurs années dans les pays étudiés (sauf en France et au Canada), les ventes d’e-books parviendront à «compenser ce déclin du livre imprimé voire à faire croître le marché du livre en raison de ventes incrémentales qui n’auraient pas eu lieu dans l’univers imprimé». L’avenir du marché se jouera à deux niveaux : le degré de conversion au numérique des lecteurs occasionnels (qui représentent la majorité du marché du livre en volume) et l’impact du «livre enrichi, produit multimédia hybride, susceptible d’attirer un public non lecteur de livres traditionnels».
Actuellement, le marché du livre numérique demeure pour l’essentiel une transposition du marché papier en termes de composition du catalogue et de pratiques tarifaires. Les lecteurs d’e-books sont les mêmes que les lecteurs papier et ils achètent les mêmes titres.
Enfin, l’institut constate que la concurrence se développe à échelle planétaire autour d’acteurs majeurs prêts à casser les codes comme Amazon qui «s’appuie sur l’offre premium la plus développée avec un positionnement tarifaire agressif», Apple qui développe «des offres moins larges mais plus locales sur iBooks» et bientôt Google Editions (Google eBooks) misant sur «son programme de numérisation et la puissance de son algorithme de recherche permettant d’inclure des résultats issus de livres».

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