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La France conserve une très légère croissance de ses investissements publicitaires malgré les difficultés de la zone euro selon les prévisions 2012 de ZenithOptimedia

La France conserve une très légère croissance de ses investissements publicitaires malgré les difficultés de la zone euro selon les prévisions 2012 de ZenithOptimedia

ZenithOptimedia a actualisé hier ses prévisions d’évolution du marché publicitaire dans le monde. Selon le groupe, les investissements mondiaux devraient augmenter de 4,3% en 2012 à 502 milliards de dollars, soit un léger recul par rapport aux 4,8% envisagés en mars (voir archive). Les prévisions monde pour 2013 et 2014 restent inchangées (respectivement +5,3% et +6,1%). En France, les prévisions sont elles aussi revues à la baisse, passant de +1,4% à +1% mais elles restent orientées à la hausse contrairement à celles de Magna Global (voir archive). ZenithOptimedia continue de tabler sur une reprise en France avec une croissance attendue de 2,7% pour 2013 et de 3,2% pour 2014. «Ces prévisions reposent sur l’hypothèse que la zone euro évite cette année un cataclysme économique, comme une explosion de l’euro, avant de connaître une amélioration lente mais régulière de son économie», précise Sébastien Danet, président de Vivaki France. De fait, les pays de la zone euro les plus impactés par la crise recueillent des prévisions très négatives : -19,5% pour la Grèce, -12% pour l'Espagne, -10,4% pour le Portugal et -5% pour l'Italie.
En 2014, selon les prévisions, le Brésil dépassera le Royaume-Uni dans le palmarès des 10 principaux pays investisseurs : actuellement au 6e rang, le Brésil deviendrait 5e en 2014 avec des dépenses publicitaires de 22,2 milliards de dollars, devant le Royaume-Uni qui rétrograderait du 5e au 6e rang avec 21,6 milliards de dollars. En 2014, la France resterait toujours le 7e marché mondial de la publicité avec 14,5 milliards de dollars. La Russie ravirait en revanche à la Corée du Sud sa 10e place.

Concernant les évolutions par média au niveau mondial, la croissance reste tirée par la télévision et le web tandis que l'érosion des médias print se poursuit. L'affichage conserve dans ce contexte une part d'investissement stable.
 

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