Ce matin, au milieu des photos prises par des amis, des autos et autres groupes de rock qui peuplent le fil de mes réseaux sociaux, je suis tombé en arrêt sur un tableau de Rembrandt intitulé « Philosophe en méditation ».
Frédéric Roy
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Vous êtes peut-être comme moi. Quand tout le monde me dit qu’un film est absolument génial, j’ai beaucoup de réticence à aller le voir. Et la plupart du temps, cela se transforme en abstention pure et simple. Ce qui a généralement pour conséquence que je découvre le chef-d’œuvre en question à la télévision sans être toujours convaincu par le génie de l’auteur ou des acteurs…
La vie est vraiment parfois bien faite. Pas mal non comme réflexion pour commencer un dimanche ? Je m’explique : pour l’édito de cette semaine, c’est-à-dire celui que vous avez sous les yeux, j’avais prévu de vous parler du démarchage téléphonique. Vous savez naturellement à quoi je fais allusion même si aujourd’hui vous ne devriez pas être dérangé…
Je roule trop vite. Non cher lecteur, tu n’as pas reçu par erreur l’édito de la semaine dernière. Pas plus que l’auteur de ces lignes n’est atteint d’une perte subite et grave de ses fonctions mémorielles. Il est vrai qu’elles se dégradent mais pas à ce point…
Je roule trop vite. Pas toujours mais souvent et surtout quand je suis à moto. En voiture aucun problème, j’ai le temps de réfléchir au sens de la vie et à toutes autres sortes de questions aussi profondes dans les embouteillages. Mais rassurez-vous, je n’ai nulle intention de vous entreprendre de la pertinence de la réduction de la vitesse sur le périphérique parisien. Non, ce qui me préoccupe…
Et si on parlait du temps ? Pas de celui qu’il fait, de celui qui passe. Dans un cas comme dans l’autre, on peut légitimement considérer qu’il n’y a pas de quoi se réjouir ces jours-ci, mais autant dans le premier, ça finira bien par s’arranger, autant dans le deuxième, il est à craindre que l’écoulement ne cesse de sitôt. Et si je vous entretiens de ce sujet, c’est que cette semaine, je me suis rendu par une belle matinée…
En plus de toutes mes qualités, j’ai bon goût. Vous connaissez mon immense modestie, donc je n’insiste pas. D’autant que nous sommes tous pareils, non ? Je n’ai jamais entendu quiconque revendiquer son mauvais goût, si ce n’est par coquetterie ou dans l’espoir d’un démenti. Et puis, en cas de faute – de goût — il est toujours possible d’affirmer qu’elle était volontaire…
J’ai toujours aimé les marchands de journaux. Ça a dû commencer quand j’achetais Spirou avant de découvrir l’Auto-Journal ou Sport Auto. Mais au-delà des titres, c’est la diversité des couleurs, des formats, des logos et l’odeur du papier des librairies qui m’attirent toujours autant aujourd’hui. Alors en poste à Boulogne Billancourt à l’époque où cette ville comptait encore plus de marchands de journaux que de barbiers…
L’autre jour, un ami m’a dit, à propos de mes éditos, que j’étais plus sage qu’auparavant. Comme il est poli, il ne m’a pas traité de vieux sage, mais il y avait quand même quelque chose de cela. Ce que j’ai pris pour un compliment, même si je ne suis pas sûr qu’il soit mérité. Ce qui est vrai, c’est qu’il me semble que les temps sont plutôt calmes dans nos métiers…
Je n’étais pas à l’Olympia pour écouter Xavier Niel. Parce que je n’étais pas au courant de son show mais il est probable que même si je l’avais su, je n’y serais pas allé. Non que j’aie quoique ce soit contre ce garçon au contraire, mais j’avoue que payer pour écouter quelqu’un raconter comment il est devenu milliardaire ne m’enthousiasme pas…