BFM Dici, nouvelle chaîne de BFM dans le Sud-Est, démarrera le 9 mars
La chaîne locale d’information en continu BFM Dici, dernière-née du réseau BFM Régions dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence, sera lancée le 9 mars, a annoncé mardi le groupe Altice, maison-mère de BFMTV.
Succédant à Dici TV, BFM Dici s’adressera dès 17h aux 300 000 habitants de ces deux départements. La chaîne sera aussi disponible sur le canal 31 de la TNT, les box des opérateurs et sur le web.
BFMTV a affiché son ambition dans l’information locale en lançant BFM Paris dès 2016, puis BFM Lyon en 2019, suivi de BFM Grand Lille et BFM Grand littoral en 2020.
Entre septembre et décembre, 2,7 millions de téléspectateurs par semaine et près de 920 000 par jour ont regardé ces quatre TV locales, selon des données de Médiamétrie.
La couverture de BFM dans le Sud-Est sera complète avec l’arrivée d’Azur TV –qui comprend trois chaînes à Marseille, Toulon et Nice– dont le rachat, annoncé par Altice en février, reste soumis à autorisation du Conseil supérieur de l’audiovisuel.
«Nous n’avons pas de rythme prédéterminé» dans le lancement de nouvelles chaînes locales, «les choses se font au gré des opportunités» et «l’objectif c’est d’avoir un maillage (territorial) le plus complet», explique Hervé Béroud, directeur général délégué d’Altice Média, à l’AFP.
«On propose un modèle unique, c’est le modèle BFM décliné au niveau régional, local et même ultra-local», poursuit-il.
En creux de cette stratégie se joue la conquête de nouvelles ressources publicitaires. Selon France Pub, près de 2,7 milliards d’euros ont été investis en communication sur les sites internet et autres supports numériques locaux et 90 millions dans les télévisions et cinémas locaux.
Chez BFM, l’offre publicitaire s’adresse tant aux annonceurs nationaux qu’ultra-locaux. Sur BFM Dici, une campagne de 50 spots publicitaires, production du film comprise, démarre à 3 000 euros.
«Pour que notre modèle soit viable et efficace, nous faisons appel à des moyens innovants», indique aussi M. Béroud. Comme le «présentateur autonome», qui, au moyen d’un discret tableau de bord installé devant lui en plateau, gère seul sa tranche d’information sans techniciens sur place.
Les moyens économisés sont injectés dans l’embauche de journalistes, explique-t-on chez BFM. Ces derniers, équipés de smartphones, sont ultra-mobiles.
Au coeur du modèle également, la mutualisation des moyens : les supports numériques (applications, sites internet, bandeaux d’informations, bulletins météo) sont réalisés à Paris et les contenus circulent selon les besoins des chaînes. Les reportages sportifs alimentent ainsi les antennes locales qui nourrissent aussi leurs consoeurs.
(Avec AFP)
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