Comment Auto Plus s’adapte aux grands défis du secteur de l’automobile
Dans un contexte où l’industrie automobile connaît l’une de ses plus grandes mutations, Auto Plus (Reworld Media), 1ᵉʳ titre de la presse automobile avec 190 000 exemplaires chaque semaine et une audience OneNext de 1,5 million de 15 ans et + (ACPM), se positionne comme un acteur clé dans l’accompagnement des consommateurs et des annonceurs. À l’occasion du Mondial de l’Auto, le magazine révèle les résultats de son baromètre exclusif « Crossroads, l’automobile à la croisée des chemins ». Cette étude, réalisée en deux vagues (2021 et 2024), met en lumière l’attachement toujours fort des Français à la voiture, avec 84% des répondants ayant une image positive du véhicule, même chez les plus jeunes. Pourtant, le marché reste complexe, jugé illisible pour 80% des automobilistes. En parallèle, des tendances fortes émergent, avec 28% des intentionnistes se tournant désormais vers l’électrique, en hausse de 15 points en trois ans. Face à ces défis, « AutoPlus s’engage à déchiffrer cette complexité pour offrir une information fiable, plébiscitée par près des trois quarts des Français » indique le titre.
Mathieu Chevalier, nouveau directeur de la rédaction d’AutoPlus, et Elodie Bretaudeau-Fonteilles, Directrice Générale de Reworld Media Connect ont répondu aux questions de The Media Leader.
The Media Leader : Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans cette étude qui couvre largement l’évolution du secteur automobile ?
Mathieu Chevalier : Ce qui est le plus frappant, c’est que les Français aiment encore l’automobile. On a tendance à dire que c’est démodé, que c’est terminé et qu’on n’utilise la voiture que par nécessité. En réalité, ce n’est pas vrai. L’étude montre que les personnes interrogées sont attachées à la voiture, qu’ils l’apprécient. Certes, ils en ont besoin, mais c’est à la fois un objet de plaisir et d’utilité.
TML : Comment une marque comme Auto Plus, qui existe à la fois en version print et digitale, s’adapte à ces nouveaux paradigmes alors que le lecteur d’il y a 10 ou 20 ans a largement évolué ?
MC : Il y a un véritable rôle pédagogique à jouer. Auto Plus est une marque généraliste, donc il faut parler à tout le monde de manière simple, car l’automobile devient de plus en plus complexe et technologique. Nous devons expliquer l’offre des constructeurs à nos lecteurs, qui sont des automobilistes avec des besoins spécifiques. Ils doivent comprendre les choix qui s’offrent à eux en termes d’équipement, de technologie, ou encore d’énergie.
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TML : La complexité du marché automobile rend parfois sa lecture difficile. Comment les journalistes d’Auto Plus parviennent-ils à s’y retrouver et à apporter des analyses objectives ?
MC : C’est un travail de logistique important. Toutes les nouveautés passent par la rédaction, et sont essayées par des professionnels. Nous mesurons les voitures, que ce soit leur habitabilité, leur consommation, ou encore leurs performances sur circuit. Cette base de données quasi exhaustive nous permet de suivre l’évolution de l’automobile et de comparer les offres des différents constructeurs.
TML : Comment envisagez-vous l’avenir de la presse auto dans les 5 à 10 ans, et la transformation de la marque Auto Plus ?
MC : Je suis optimiste. L’information a aujourd’hui plus de valeur que jamais. Une marque comme Auto Plus doit continuer à produire une information vérifiée par des journalistes professionnels. Peu importe le support – print, digital ou autre – ce qui compte, c’est que l’information soit légitime et vérifiée.
Nous considérons que les médias comme Auto Plus sont les premiers influenceurs dans le secteur automobile.
TML : Cette complexité côté consommateurs pose-t-elle des problèmes aux annonceurs ? Comment avez-vous adapté votre offre pour répondre à cette nouvelle réalité ?
Elodie Bretaudeau-Fonteilles : Chez Reworld Media Connect, nous avons la chance d’avoir une segmentation fine avec 70 segments de data, ce qui nous permet d’avoir une approche granulaire et volumique. Nous générons plus de 30 000 demandes d’essais par an pour les constructeurs. Nous proposons aussi des cibles adaptées aux besoins des annonceurs. Par exemple, avec les Numériques, nous touchons les technophiles de la voiture, ou avec Science & Vie, nous abordons les nouvelles énergies, un sujet clé aujourd’hui.
TML : Comment voyez-vous l’avenir de la presse automobile côté annonceurs ? Comment une marque média comme Auto Plus s’intègre-t-elle dans cette nouvelle dynamique de consommation ?
EBF : Le Drive-to-Store est une priorité, et nous générons déjà de nombreux leads avec nos dispositifs. Par exemple, avec Auto Plus, nous accompagnons les constructeurs dans le déstockage des véhicules. La presse auto reste un pilier pour les annonceurs, car elle touche une audience passionnée et engagée. Avec 190 000 exemplaires certifiés chaque semaine, Auto Plus est une marque influente. Nous considérons que les médias comme Auto Plus sont les premiers influenceurs dans le secteur automobile.
TML : Vous évoquez l’influence. Peut-on dire qu’Auto Plus est l’un des premiers influenceurs dans le domaine de l’automobile ?
EBF : Absolument. Historiquement, les journalistes ont toujours été les premiers influenceurs. Aujourd’hui, le terme est galvaudé avec les réseaux sociaux, mais les médias continuent de jouer un rôle clé. Quand Auto Plus donne une note moyenne à un véhicule, les constructeurs viennent souvent nous demander des explications pour comprendre comment s’améliorer. Cela montre l’influence réelle de la marque.
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