Des députés proposent de faire de la Cnil l’autorité régulatrice de l’IA
Faire de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), gendarme de la vie privée en matière numérique, le régulateur du secteur de l’intelligence artificielle générative est l’une des 33 propositions du premier rapport parlementaire consacré à l’IA.
Les deux députés à l’origine de ce document, Stéphane Rambaud (RN) et Philippe Pradal (Horizons), proposent ainsi de « transformer la Cnil en une Haute Autorité en charge de la protection des données et du contrôle de l’intelligence artificielle », qui « serait dotée d’un grand nombre d’experts et techniciens en mesure de contrôler des algorithmes complexes ».
Cette institution a déjà annoncé en janvier 2023 la création d’un service dédié à l’IA, avant de présenter en mai un plan d’action relatif à domaine.
« Les acteurs économiques du secteur semblent (…) partager le sentiment selon lequel la Cnil ne dispose pas des moyens suffisants pour contrôler efficacement ce nouveau secteur », insiste toutefois le rapport, présenté devant la commission des lois.
Les deux rapporteurs soulignent en outre vouloir départager les rôles entre la Cnil et l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), compétente en matière de régulation des plateformes numériques : si les deux ont vocation à intervenir dans le domaine de l’IA, « il apparaît nécessaire de désigner l’une d’entre elles pour piloter cette nouvelle politique ».
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