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Empreinte carbone : la communication extérieure est meilleure élève que les autres médias, selon l’UPE

Empreinte carbone : la communication extérieure est meilleure élève que les autres médias, selon l’UPE
L’étude souligne aussi que la communication extérieure est, pour un même public touché par les messages publicitaires, le moins émetteur de gaz à effet de serre de tous les médias - Crédit : UPE

Qu’elle soit OOH ou DOOH, la communication extérieure ne représente que 0,01% des émissions de CO2 totales de la France, selon une étude comparative de l’empreinte carbone de la communication extérieure par rapport aux autres médias, réalisée par le cabinet KPMG par l’Union de la Publicité Extérieure (UPE).

Cette étude est présentée deux mois après une première étude KPMG sur la performance énergétique, économique et sociétale de la communication extérieure, qui soulignait que ce média ne représentait que 0,028% de la consommation énergétique totale de la France.

Par ailleurs, la communication extérieure représente 0,44% des émissions de CO2 du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (Internet, télévision, téléphones, ordinateurs…) et entre 2,6 et 3,6% des émissions de CO2 des activités publicitaires du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication.

Comparaisons avec la radio, internet, la TV et la presse

L’étude souligne aussi que la communication extérieure est, pour un même public touché par les messages publicitaires, le moins émetteur de gaz à effet de serre de tous les médias. Ce média est entre 2 et 3,4 fois moins émetteur de CO2 que la publicité à la radio ; entre 3 et 3,6 fois moins émetteur de CO2 que la publicité sur internet ; entre 7,1 et 10,7 moins émetteur de CO2 que la publicité à la télévision ; entre 10,1 et 25,0 fois moins émetteur de CO2 que la publicité dans la presse ; entre 57 et 65 fois moins émetteur de CO2 que la publicité par mailing.

La communication extérieure est entre 57 et 65 fois moins émetteur de CO2 que la publicité par mailing

 UPE

Dans un scénario tendanciel, seules la publicité extérieure et la presse écrite réduiront leur empreinte carbone au cours des prochaines années.

L’empreinte carbone de la publicité Presse tend à décroitre en raison entre autres de l’optimisation de la production de papier (usage croissant de fibres recyclées) et l’optimisation de la distribution (e.g. migration du postage vers des énergies bas-carbone).

Pour la publicité extérieure, l’UPE s’est engagée dès mars 2021 à réduire son empreinte carbone de 20% et de 48% à horizons 2025 et 2030 par rapport à ses niveaux de 2019 grâce à l’identification de leviers sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matière premières et fabrication, transport et distribution, utilisation et fin de vie).

Dans la même optique, l’UPE a mis en ligne début 2022 un calculateur d’empreinte carbone accessible à tous.

UPE

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L’UPE s’est engagée à réduire son empreinte carbone de 20% et de 48% à horizons 2025 et 2030

 UPE

D’ailleurs, conformément aux dispositions de la loi Climat et Résilience d’août 2021, les engagements de l’UPE ont été inscrits en juin 2022 dans un contrat climat déposé sur une base volontaire auprès de l’Arcom et du Commissariat général au développement durable (CGDD). Le mois prochain, l’UPE remettra à l’Arcom les indicateurs de suivi de ses engagements.

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