Facebook dévoile les retombées d’un programme pour la PQR française et belge
Facebook a dressé jeudi un bilan chiffré d’un programme lancé il y a un an et qui visait à accélérer les abonnements numériques de la presse quotidienne régionale (PQR) en France et en Belgique.
Dix éditeurs français (Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, Le Courrier Picard), plus le groupe belge Sud Presse avaient adhéré à cet «accélérateur» d’abonnements, lancé en septembre 2019 et doté de 2 millions d’euros. Son objectif, rappelle Facebook dans un bilan publié sur son site, était «d’aider les éditeurs de la presse locale et régionale française à identifier et développer des modèles économiques qui reposent sur les abonnements», via des formations et des bourses gérées par le Centre International des Journalistes (ICFJ) pour financer des projets concrets. Et pour le réseau social, les résultats de ce programme sont «extrêmement positifs», les projets liés à ce programme ayant généré en tout «25 000 nouveaux abonnés payants», et entraîné «plus de 300 000 nouveaux abonnés aux newsletters».
La valeur totale créée par ces nouveaux abonnés s’élève à 8,5 millions d’euros, selon une estimation (dite «valeur vie client») qui prend en compte les revenus que ces clients devraient générer sur plusieurs années. Pour Facebook, cette initiative, déclinaison d’un vaste programme mondial d’aide à la presse locale doté de 300 millions de dollars sur 3 ans annoncé début 2019, a aidé les éditeurs en pleine pandémie, à «transformer cette période difficile en opportunité». Le groupe cite notamment l’exemple du groupe Centre France, qui a créé un chatbot (robot conversationnel) «Bonjour Marianne» pour répondre aux multiples questions du public autour des élections municipales et du Covid-19. D’autres éditeurs ont pu optimiser leurs processus d’abonnement et de paiement; affiner leurs stratégies d’accès payant aux contenus publiés sur leurs sites ; ou expérimenter de nouvelles offres, pour voir lesquelles étaient les plus efficaces. Facebook et Google ont développé des programmes destinés à la presse dans plusieurs pays alors qu’ils leurs sont souvent reprochés de capter une part écrasante des recettes publicitaires en ligne, au détriment des médias traditionnels. Ces initiatives s’inscrivent en outre dans les efforts de ces géants du Net pour lutter contre la désinformation.
Dix éditeurs français (Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, Le Courrier Picard), plus le groupe belge Sud Presse avaient adhéré à cet «accélérateur» d’abonnements, lancé en septembre 2019 et doté de 2 millions d’euros. Son objectif, rappelle Facebook dans un bilan publié sur son site, était «d’aider les éditeurs de la presse locale et régionale française à identifier et développer des modèles économiques qui reposent sur les abonnements», via des formations et des bourses gérées par le Centre International des Journalistes (ICFJ) pour financer des projets concrets. Et pour le réseau social, les résultats de ce programme sont «extrêmement positifs», les projets liés à ce programme ayant généré en tout «25 000 nouveaux abonnés payants», et entraîné «plus de 300 000 nouveaux abonnés aux newsletters».
La valeur totale créée par ces nouveaux abonnés s’élève à 8,5 millions d’euros, selon une estimation (dite «valeur vie client») qui prend en compte les revenus que ces clients devraient générer sur plusieurs années. Pour Facebook, cette initiative, déclinaison d’un vaste programme mondial d’aide à la presse locale doté de 300 millions de dollars sur 3 ans annoncé début 2019, a aidé les éditeurs en pleine pandémie, à «transformer cette période difficile en opportunité». Le groupe cite notamment l’exemple du groupe Centre France, qui a créé un chatbot (robot conversationnel) «Bonjour Marianne» pour répondre aux multiples questions du public autour des élections municipales et du Covid-19. D’autres éditeurs ont pu optimiser leurs processus d’abonnement et de paiement; affiner leurs stratégies d’accès payant aux contenus publiés sur leurs sites ; ou expérimenter de nouvelles offres, pour voir lesquelles étaient les plus efficaces. Facebook et Google ont développé des programmes destinés à la presse dans plusieurs pays alors qu’ils leurs sont souvent reprochés de capter une part écrasante des recettes publicitaires en ligne, au détriment des médias traditionnels. Ces initiatives s’inscrivent en outre dans les efforts de ces géants du Net pour lutter contre la désinformation.
(Avec AFP)
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