Facebook lance son fil d’actualités au Royaume-Uni
Facebook lance mardi au Royaume-Uni sa section d’information Facebook News, qui diffuse des articles de presse contre rémunération pour les éditeurs. Le Royaume-Uni devient ainsi le second pays à bénéficier de ce service, lancé fin 2019 aux Etats-Unis avec la volonté de promouvoir le journalisme et de se défaire de sa réputation de désinformation.
Facebook News constitue «un investissement pluriannuel qui permettra au vrai journalisme d’être à la portée de nouveaux publics, tout en offrant aux éditeurs davantage d’opportunités publicitaires et d’abonnements», s’est félicité Jesper Doub, directeur des partenariats Europe de Facebook, cité dans un communiqué.
Les éditeurs seront désormais rémunérés pour les contenus qui ne se trouvent pas déjà sur la plateforme.
Parmi les médias britanniques à avoir accepté l’offre de Facebook se trouvent entre autres les quotidiens The Guardian et le Financial Times, l’hebdomadaire The Economist, les tabloïds The Mirror et Daily mail, mais aussi les magazines Glamour et Vogue, ainsi que les chaînes Sky News et Channel 4.
Facebook News, qui peut être personnalisé par les utilisateurs, ambitionne de «rapprocher» ces derniers «d’histoires qui ont un impact sur leur vie et sur la communauté qui les entoure», selon Jesper Doub.
Ce lancement intervient en pleine crise pour la presse, confrontée à une chute des revenus publicitaires – dont la majorité est captée par les géants du numérique – et des ventes physiques avec l’essor des contenus en ligne, souvent accessibles gratuitement. Cette situation est amplifiée par la pandémie de nouveau coronavirus.
En novembre, le géant américain Google a signé des accords avec des journaux français afin de rémunérer l’utilisation de leurs contenus, une première mondiale s’inscrivant dans le cadre de la législation européenne sur les droits voisins.
Des «négociations actives» sont également en cours pour lancer Facebook news en France et en Allemagne, avait précisé début décembre le géant américain des réseaux sociaux.
(Avec AFP)
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