Le groupe France Antilles de nouveau actif en numérique
Le quotidien France-Antilles, repris par NJJ, la holding de l’homme d’affaires Xavier Niel, a officiellement redémarré mercredi en Martinique, Guadeloupe et Guyane, mais uniquement en version numérique. «Officiellement à compter de ce jour, les rédactions des trois régions des Antilles-Guyane sont à nouveau en droit de pouvoir récolter, traiter, et diffuser des informations sous le titre France-Guyane/France-Antilles», écrivent les journalistes dans une tribune aux lecteurs, publiée sur internet.
Les trois éditions du seul quotidien des Antilles et de Guyane ont été repêchées sur le fil le 17 mars par Xavier Niel, après leur liquidation le 31 janvier dernier par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France.
L’offre du fondateur de Free, déjà co-actionnaire du Monde et récent propriétaire de Nice-Matin, était intervenue 20 jours plus tard, proposant d’injecter 8 millions d’euros pour sauver les trois sociétés et reprendre l’activité le 1er avril.
Une «reprise des sociétés qui n’a pu se concrétiser qu’avec la mise en place d’un plan social de restriction des personnels», précisent les journalistes de France-Antilles.
L’offre de Xavier Niel n’a proposé en effet que la reprise de 126 salariés sur les 235 que comptait le groupe France Antilles avant sa liquidation.
Les salariés ont tenu mercredi matin à rendre hommage à leurs collègues qui ne font plus partie de l’entreprise : «ils ont au fil de leur carrière, forgé l’image et le respect de la marque France Antilles».
Les rédactions du quotidien ont publié leurs premiers articles ce mercredi, même si certains avaient déjà repris quelques jours auparavant pour rendre compte de la situation liée à l’épidémie de coronavirus. «Un retour dans un contexte sanitaire contraint qui se fera uniquement sur le digital dans l’immédiat», précisent les journalistes dans leur tribune.
«Les rédactions s’engagent à vous apporter, autant sur cette angoissante actualité que sur d’autres, le maximum d’informations vérifiées et vérifiables, en résistant au mieux à la pression panique des fausses informations», écrivent-ils.
(Avec AFP)
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