Le portail ultramarin de France Télévisions lancé fin mars
Le portail des Outre-mer de France Télévisions, qui doit contribuer à compenser la fermeture de la chaîne ultramarine France Ô, s’appellera «Outre-mer La 1ère», et sera lancé le 31 mars, a annoncé mardi le groupe de télévision public.
Ce portail en ligne sera lancé quelques mois avant la fermeture de France Ô, prévue le 9 août sur décision du gouvernement et dans le cadre d’un plan d’économies du groupe audiovisuel public.
«Outre-mer La 1ère» a vocation à «être le lien quotidien entre les Outre-mer et les publics de l’Hexagone, et permettra le partage des valeurs ultramarines pour répondre aux défis contemporains», a souligné Delphine Ernotte, lors d’une visite à la Réunion, selon un communiqué de France Télévisions.
Ce sera une «offre numérique des trois océans et de proximité, interactive et multi-formats», a-t-elle indiqué sans plus de précisions sur les contenus qui seront proposés. Ce portail devrait notamment rassembler des programmes issus des chaînes et radio du réseau «La 1ère» (ex-RFO), la branche ultramarine de France Télévisions.
Le lancement de ce portail se fera «de pair avec le renforcement de l’offre linéaire de programmes ultramarins sur l’ensemble des chaînes du groupe France Télévisions», a rappelé Delphine Ernotte.
C’est l’un des 25 engagements pris par France Télévisions en juillet 2019 dans un «pacte de visibilité», qui vise à «garantir durablement la présence des outre-mer au centre de l’offre de l’audiovisuel public», à la suite de la disparition de la chaîne des Outre-Mer de la TNT.
Le pacte comprend également des objectifs chiffrés de progression de la prise en compte des outre-mer dans les programmes du groupe, la création d’un magazine quotidien sur une des chaînes de France Télévisions, le doublement du budget consacré à la production documentaire locale, ou l’apparition des Outre-mer dans la météo d’une des chaînes.
L’avancée des travaux doit être présentée le 24 février au comité de suivi du pacte. Un organisme qui comprend des parlementaires, des représentants de l’Etat, des producteurs de programmes TV, mais aussi Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles, ou le comédien Jacques Martial, président du mémorial ACTe sur l’esclavage.
(Avec AFP)
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