Les 3/4 des Européens aimeraient ralentir leur rythme de vie, selon une étude Ipsos Public Affairs sur la «Slow attitude»
77% des Européens interrogés déclarent avoir l’intention de ralentir leur rythme de vie et 23% n’en expriment pas l’intention. Il s’agit avant tout d’une question de «mieux-être» : 66% estiment que ralentir leur permettrait de «mieux profiter de la vie», 55% d’améliorer leur «qualité de vie», et 54% de se sentir «moins stressés».
40% des Européens peuvent être considérés comme des «slow assumés» (ils ont déjà ralenti leur rythme de vie ou envisagent sérieusement de le faire), et 37% comme des «slow contrariés» : 19% aimeraient ralentir mais ne savent pas comment faire et 18% ne pensent pas que cela soit possible. Les femmes et les jeunes actifs sont sur-représentés parmi ces «slow contrariés».
Les Italiens sont ceux qui disent subir le plus fortement la pression du manque de temps et de l’urgence permanente et qui manifestent la plus forte volonté de ralentir. Les Français se situent juste derrière les Italiens, mais assez nettement devant les Britanniques et les Allemands. Leur niveau de stress est notamment le plus élevé des 4 pays (59% d’entre eux se déclarent «souvent stressés»). En revanche, 31% des Français disent avoir déjà ralenti leur rythme de vie.
En France, les 3 domaines dans lesquels la «slow attitude» a le potentiel le plus important sont les relations avec les proches (prendre plus de temps avec famille ou les amis), le tourisme et les loisirs personnels (lecture, bricolage, activité artistique…).
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