L’état des lieux du programmatique en France quantifié par l’Ebg avec Quantcast

25% de la population annonceurs, éditeurs et agences ne connaît pas la différence entre programmatique et RTB, et 35% assimilent complètement les deux termes. C’est l’une des conclusions d’une enquête que l’Ebg a mené en partenariat avec Quantcast, auprès de 1 000 sociétés (annonceurs, éditeurs et agences) pour mieux comprendre le marché du programmatique et le degré de maturité des acteurs face à ce nouveau mode d’achat. Ils sont 56% à être «initiés» ou «utilisateurs» du mode d’achat.

Pour autant, 71% des répondants affirment que la part du programmatique dans leur budget digital va augmenter d’ici la fin de l’année 2015.
Les 3 principaux avantages qui motivent les annonceurs à préférer le programmatique aux autres modes d’achats sont : affiner le ciblage (62%), piloter les campagnes en temps réel (36%) et augmenter la performance des campagnes (39%).

Les interrogés souhaitent encore privilégier le display classique principalement pour diffuser des formats événementiels sur mesure ou pour mieux sélectionner les supports de diffusion.

36% des répondants considèrent que le programmatique reste plus intéressant pour les campagnes à la performance contre 8% pour les campagnes de branding. Pour autant 50% des responsables marketing pensent que le programmatique peut s’appliquer indifféremment pour les deux approches.
La transparence est le premier point majeur à améliorer pour les professionnels. Le point est cité par 63% des répondants, et ce chiffre monte à 76% dans le segment des utilisateurs.
Arrive ensuite le contrôle de la fraude qui préoccupe la moitié des responsables marketing.
Au bout du compte l’augmentation des performances est jugée plutôt satisfaisante ou satisfaisante pour 73% des utilisateurs. Ils sont 10% à se dire très satisfaits.