Après avoir publié la 8ème édition du volet BtoC fin septembre (voir archive), le SNCD publie la 3ème édition du volet BtoB de son étude annuelle «EMA – E-mail Marketing Attitude», menée conjointement avec Reed Data et Vertical Mail. Elle décrypte, entre autres, l’attitude des professionnels vis-à-vis des emails de prospection en 2014. Les résultats et conclusions sont assez proches de l’étude 2013 (voir archive). La principale évolution est la progression des connexions à partir de tablettes tactiles (+5 points en un an), alors que l’usage du smartphone se stabilise.
Plus de 40% des professionnels ont déjà acheté un produit ou un service suite à la réception d’un email publicitaire et l’envie de s’informer (56%) reste la motivation première de l’ouverture de ce type d’email.
Comme en 2013, les répondants reçoivent 48 emails par jour, dont 12 sont des emails publicitaires, et 56% des sondés déclarent consulter leur messagerie entre 7h et 9h le matin.
Trois éléments favorisent l’ouverture des emails publicitaires : la pertinence de l’objet, la connaissance ainsi que la confiance en l’expéditeur. La personnalisation de l’objet arrive en 4ème position, en progression de +2 points vs 2013 (54% contre 52%).
L’indication de l’appartenance à une organisation professionnelle et/ou d’obtention d’un label de déontologie est un élément de réassurance fort pour les internautes (69%) dans les mails de prospection pour convertir plus rapidement les leads en futurs clients.
Comme 77% des internautes n’affichent pas les images au sein du contenu des emails publicitaires, le SNCD recommande «d'offrir une compréhension immédiate des emails sans affichage des visuels grâce aux textes présentant les bénéfices à l’utilisateur».
L’enquête a été réalisée en ligne en juin 2014, auprès de 1 267 répondants représentatifs de 11 secteurs d’activité et de 9 grands groupes de fonctions, issus du fichier professionnel des visiteurs de salons de Reed Expositions France (95 000 contacts). L’analyse inclut une typologie de professionnels, reflétant leur comportement face aux emails publicitaires.
