Orange décline ses «essentiels» dans ses produits et dans sa marque
Orange a présenté hier son nouveau plan stratégique «Essentiels 2020» qui succède à «Conquêtes 2015». En France, l’opérateur télécom prévoit de tripler ses investissements dans la fibre d’ici 2020 avec pour objectif de passer de 3,6 millions de logements raccordables fin 2014 à 12 millions en 2018 et 20 millions en 2022. Au global, Orange investira plus de 15 milliards d’euros dans ses réseaux d’ici 2018, dont 4,5 milliards dans la fibre optique (FTTH). Stéphane Richard, le PDG du groupe, a également annoncé une nouvelle box qui sera présentée en octobre prochain, ainsi qu’un TVstick qui permettra d’accéder à la TV d'Orange chez soi, et aux contenus associés, en branchant une clé HDMI sur le téléviseur.
Les «essentiels» sont également l’axe de redéploiement de la marque. Bien-être, famille, travail, argent, maison, fun, sont les 6 thèmes essentiels qui permettent d’organiser les offres, les produits et les services d’Orange dans l’ensemble des pays. Si le logo ne change pas, Orange a décliné ces thèmes à travers un système de cadres et de découpes pour répondre aux attentes des clients. Le style photo évolue «pour raconter des histoires autour de ce qui est essentiel pour le client». De plus, cinq couleurs viennent compléter les couleurs actuelles de la marque : bleu, jaune, violet, vert et rose. La typographie ne change pas mais devient «plus lisible et imposante», tandis que les illustrations sont épurées et graphiques. Pour refléter ce changement, Orange a lancé une campagne internationale en France, en Pologne et en Espagne dans un premier temps, avant un déploiement dans l’ensemble des pays où le groupe est présent.
En marge de la conférence, Stéphane Richard est revenu sur les rumeurs de négociations avec le groupe hongkongais PCCW pour la cession de 49% du capital de Dailymotion. Il y a quelques jours, le Wall Street Journal affirmait que les deux groupes étaient entrés en négociations exclusives. Stéphane Richard a tenu à préciser qu'il s'agissait pour le moment de «simples discussions, non exclusives, portant sur 49% du capital». Il a également ajouté que «le patriotisme économique en matière numérique [était] une ineptie», en référence à l’opposition d’Arnaud Montebourg fin 2013 à l’offre de rachat de Yahoo.
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