Paris Match (Lagardère Active) propose dès aujourd’hui une nouvelle maquette avec Georges Moustaki en couverture. «Nous ne voulons pas entendre parler d’une nouvelle formule, pas question de réinventer Match», souligne Olivier Royant, directeur de la rédaction. Mais l’ambition du projet n’est pas ici seulement éditoriale mais «globale», assure Edouard Minc, son éditeur. «Il nous faut aller au-delà de l’expression Print» avec une véritable articulation des contenus entre Web, Mobile, Tablette et Papier afin de «renforcer l’expérience» des lecteurs. La rubrique «Match @venir» (2-3 pages) fait son apparition dans l’hebdomadaire, systématiquement accompagnée d’un complément vidéo conçu en interne. Une page «data» illustrera par une infographie des questions politiques/économiques/business dans la rubrique «Match de la semaine», qui abandonne sa couleur jaune et figure désormais en début du journal avec ces 3 thématiques.
Autre nouveauté, le «Grand portrait» (2 pages) réalisé par de nouvelles plumes telles que Amanda Sthers alors que Philippe Labro proposera en septembre prochain un portrait mensuel : «Very Important Personne». La rubrique «Le jour où» est étendue à des moments et plus seulement à une date alors que la rubrique Culture se veut plus élégante avec de nouveaux formats. Chaque section de Paris Match est dotée d’un univers graphique différent. Un accent particulier est mis sur la variation entre les modes narratifs des articles et leur longueur.
Au- delà du Print, «il nous a fallu bâtir des passerelles avec le numérique qui est un récit complémentaire», selon Edouard Minc. Le «motion design apparait via un QR Code lorsque le Print a fini sa mission», explique Olivier Royant. Les reportages sont ainsi complétés par des créations exclusives accessibles pendant la lecture de l’hebdomadaire sur le site refondu en responsive design et via une application iOS et Android qui bénéficiera d’une nouvelle version ce 2ème semestre. La version sur iPad a également été revue. Celle-ci a été en moyenne téléchargée 5 000 fois/semaine en 2012. Elle représente «entre les 2 tiers et les 3 quarts de nos ventes numériques», relève Edouard Minc. Paris Match est aussi disponible sur les tablettes sous Windows 8. Avec cette nouvelle maquette, le prix de l’hebdomadaire augmente de 10 centimes et passe à 2,50€. DFP moyenne 2012 : 610 156 exemplaires, soit -1,62% vs 2011 (OJD).
