Par un communiqué de presse daté du 19 novembre 2018, les acteurs de la presse, la radio et de la publicité extérieure ont manifesté à nouveau leur opposition à toute évolution ou expérimentation touchant à la réglementation publicitaire à la télévision.
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A l’occasion du Forum sur la Gouvernance de l’Internet, qui s’achève aujourd’hui à Paris, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’une expérimentation inédite avec Facebook en matière de régulation appliquée aux contenus haineux.
La Cnil a une nouvelle fois épinglé vendredi une start-up spécialisée dans le ciblage publicitaire, lui reprochant d’exploiter des données d’utilisateurs de smartphones sans accord clair de leur part. La société, Vectaury, est la quatrième de ce type visée par la Cnil depuis l’entrée en vigueur du nouveau Règlement européen sur la protection des données (RGPD), le 25 mai dernier.
Canal+ a renouvelé son accord avec le cinéma français, prolongeant ainsi jusqu’en 2023 son partenariat historique de plus de 30 ans. Cet accord constituait un préalable à la signature par Canal+ de la nouvelle chronologie des médias, dont la prochaine entrée en vigueur permettra au groupe de proposer pour la première fois à ses abonnés des films dès 6 mois après leur sortie en salles.
La presse écrite, la radio et l’affichage craignent de perdre à terme plus d’un demi-milliard d’euros de recettes par an au profit des télévisions si celles-ci bénéficiaient d’une extension de la publicité à des secteurs aujourd’hui interdits, ont-ils fait valoir dimanche, avec une étude commandée à France Pub. Cette réforme, réclamée par les chaînes de télévision, ouvrirait à la publicité télévisée le cinéma, l’édition et les opérations de promotion dans la distribution. Elle autoriserait aussi la publicité segmentée, c’est-à-dire le ciblage de la publicité en fonction du foyer récepteur.
Artistes et éditeurs de presse, partisans d’une modernisation des règles pour stopper le pillage des plateformes en ligne dont ils s’estiment victimes, ont applaudi à cette décision vivement critiquée par les entreprises du numérique et activistes de la liberté sur internet. Depuis sa présentation il y a quasiment deux ans (le 14 septembre 2016) par la Commission européenne, ce projet de directive a fait l’objet d’une féroce bataille par lobbyistes interposés.
Le CSA fait sa rentrée en accompagnant les projets de réforme et formalisant 20 propositions pour renouveler la régulation. Au chapitre de l’extension du champ de régulation, il s’agit d’étendre le périmètre de la régulation à de nouveaux acteurs (plateformes de partage de vidéos, réseaux sociaux et plateformes de diffusion en direct) et de renforcer leurs responsabilités à l’égard du public (protection des mineurs, des consommateurs et lutte contre les discriminations).
Des responsables de la presse française ont appelé lundi soir à l’unisson le Parlement européen à approuver la réforme du droit d’auteur, qui doit créer un droit voisin au bénéfice des éditeurs de journaux, et qui est vivement combattue par les géants du Net. « C’est nouveau que toutes les familles de la presse écrite se réunissent, face a des mastodontes qui ont des services juridiques très puissants », a relevé Pierre Louette, patron du groupe Les Echos – Le Parisien, lors d’un colloque organisé par son entreprise, et qui réunissait des partisans de la réforme.
Les autorisations accordées pour la diffusion des services C8, W9, TMC, TFX, NRJ 12, LCI et Paris Première sur la télévision numérique terrestre arrivant à échéance le 29 février 2020, le CSA adopte les décisions permettant de recourir à la reconduction hors appel aux candidatures de ces autorisations.
Le CSA établit chaque année un rapport relatif au respect par la société nationale de programme France Télévisions des obligations qui figurent dans son cahier des charges. En 2017, France Télévisions a littéralement respecté les obligations imposées par son cahier des charges, écrit le Conseil.