268 Millions d’ouvrages vendus neufs en 2010, selon le bilan du livre d’Ipsos
Le bilan du marché du livre publié par Ipsos, évalue à 268 Millions le nombre d’ouvrages vendus neufs pour un chiffre d’affaires de 2,8 Mds d’euros en 2010.
Sur les circuits physiques seuls (hors ventes en ligne), les ventes de livres affichent une baisse de -2,7% en valeur et -3,1% en volume. La littérature générale au grand format représente à elle seule 26% du chiffre d’affaires devant la jeunesse (17%), la littérature poche (16%), la bande-dessinée (12%), les ouvrages pratiques (11%), les beaux-livres (6%), les guides touristiques et les cartes (6%), le parascolaire et les dictionnaires (5%) et l’informatique (1%).
Si les ventes en ligne représentent 9% des ventes totales de livres en valeur (8% en volume), ce circuit reste derrière celui des librairies indépendantes (40% des ventes en valeur), des grandes surfaces culturelles (31% des ventes en valeur) et de la grande distribution (20% des ventes en valeur). Avec près de 2 Millions d’ouvrages vendus, Pierre Dukan est le phénomène de l’année et le moteur de la progression du segment des livres pratiques (+3% en volume). Coté romans, c’est Katherine Pancol qui arrive en tête avec «Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi», suivie de Michel Houellebecq «La Carte et le territoire» (Goncourt 2010) et Guillaume Musso «La fille de papier».
La bonne tenue du marché de la jeunesse ne permet pas de compenser la baisse qui a suivi le succès phénoménal rencontré par la saga «Twilight» de Stephenie Meyer en 2009 (-6% en volume; -10% en valeur). Cette année encore, l’engouement autour de la bit-lit se confirme avec plus d’un titre sur deux parmi les 10 meilleures ventes de romans en grand format.
Panel Livres Ipsos MediaCT : les données de ventes sont des estimations obtenues à partir des ventes réelles (ventes comptabilisées aux caisses des magasins), enregistrées en France Métropolitaine, auprès d’un panel conséquent et représentatif des circuits de distribution de vente de livres neufs au détail : librairies de premier et de second niveau, grandes surfaces culturelles, grandes surfaces alimentaires et librairies en ligne. Il exclut les ventes réalisées à l’export et dans les Dom-Tom, les ventes aux grossistes et à la VPC. Les ventes en ligne ayant été intégrées dans le panel en janvier 2010, les évolutions de marché communiquées ne les prennent pas en compte. Il faut préciser que l’année 2009 comportait 53 semaines versus 52 semaines en 2010, ce qui a eu pour effet d’accentuer le niveau réel de la baisse.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous