Un quart (27%) des jeunes qui utilisent leur smartphone en se déplaçant avouent ne pas pouvoir résister à l’appel des notifications révèle la quatrième édition du Baromètre des addictions réalisé par Ipsos pour la Macif.
Au global, 52% de ceux en recherche d’emploi passent 6 heures ou plus par jour devant les écrans. De même, ce chiffre s’élève à 47% chez ceux qui sont encore en études et 46% pour ceux qui vivent encore chez leurs parents. Les utilisateurs d’écrans interactifs évoquent prioritairement leur souhait de s’amuser (49%, +4 pts vs 2023), cette pratique leur permettant de déstresser (46%, +3 pts vs 2023), et de se sentir bien (32%, +4 pts vs 2023).
Connectés en situation de mobilité
Près d’un tiers des jeunes utilisateurs de deux-roues (30%), trottinettes (35%), vélo (32%) et voiture (21%) se sont déjà filmés ou fait des selfies en conduisant. L’étude indique par ailleurs que près de 2 jeunes sur 3 (65%) avouent avoir déjà téléphoné, participé à des réunions téléphoniques pour le travail, envoyé ou lu des sms / des mails, regardé des films / des séries, joué à des jeux, consulté les réseaux sociaux ou s’être filmé / avoir fait des selfies en se déplaçant en voiture, à moto, en scooter ou à vélo, et 33% d’entre eux admettent même le faire souvent. Ces comportements varient selon le genre, avec une prévalence plus marquée chez les hommes (68%) que chez les femmes (62%). Ils sont également fortement liés à la durée d’utilisation des écrans. Ceux qui y passent 6 heures ou plus étant plus enclins à souvent adopter ces pratiques (37%) que ceux qui y consacrent deux heures ou moins (27%).
28% des jeunes qui regardent des films/séries lors de leurs déplacements affirment le faire par impatience car cela ne peut pas attendre.
Méthodologie : l’étude a été réalisée en ligne du 2 au 17 mai 2024 auprès de 3500 personnes âgées de 16 à 30 ans, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de cette tranche d’âge (en termes de genre, d’âge, de CSP et de régions). L’échantillon a été raisonné pour bénéficier d’effectifs minimums dans les différentes régions. A l’issue du terrain, chacune d’elle a été remise à son poids réel au moment du traitement des données.
