3 générations pour 3 profils de shoppers selon Ipsos et Unibail-Rodamco
Explorateur, optimisateur ou flâneur, telles sont les 3 catégories de shoppers identifiées par Ipsos à l’occasion de la 4ème édition de l’observatoire du shopping d’Unibail Rodamco.
Les catégories varient en fonction de l’âge des individus.
Le shopper explorateur a entre 16 et 24 ans et est motivé par des envies de découverte dans un budget restreint.
Le shopper optimisateur a entre 25 et 54 ans, il est en couple ou en famille. Son profil reflète des pics de dépenses contraintes, un manque de temps et un faible budget plaisir.
Le shopper flâneur a plus de 55 ans. Il s’intéresse au bio, au « mieux manger » et au « mieux acheter ».
Pour cette 4ème édition, l’observatoire a également comparé les aspirations de 3 générations de consommateurs Français et dessiné les contours de leur lieu de shopping idéal.
Parmi les 6 archétypes évalués, tous types de shoppers et tranches d’âges confondus idéalisent le centre commercial du futur comme un espace social entre « agora » et univers « végétal ».
Le type Agora est un centre commercial conçu comme un espace « village », pour retrouver un esprit de quartier, se détendre et se rencontrer dans une ambiance simple, chaleureuse et conviviale qui favorise l’échange.
Le Végétal est un centre commercial à la fois moderne et très naturel, où les espaces verts sont totalement intégrés à l’architecture, lumineux, et avec une zone de plein air importante pour se ressourcer, se promener.
Selon Gilles Lipovetsky, philosophe et sociologue, membre du comité scientifique de l’Institut pour la Ville en Mouvement : « C’est encore un idéal expérientiel qui sous-tend l’attente exprimée par toutes les générations, de centres commerciaux tournés vers l’écologie. Cette aspiration à la végétalisation n’est pas tant une expression idéologique qu’un désir de se sentir bien, de « respirer », de se ressourcer, d’éprouver des plaisirs sensitifs au contact du végétal. Les consommateurs veulent pouvoir prendre plaisir à regarder des murs recouverts de végétation, sentir les plantes évoluer sur des toits-terrasses végétalisés, dans des espaces verts en plein air, des jardins extérieurs sources de sensations diverses et apaisantes. Par quoi, le culte du « vert » est encore une manifestation de l’essor d’une volonté commune d’hédonisme, d’expérientiel contemporain, d’espace-loisirs et de qualité de vie ».
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