Le numéro du magazine « Complément d’enquête » consacré jeudi soir sur France 2 à l’animateur controversé Cyril Hanouna a réalisé une très forte audience, en attirant plus de 3 millions de téléspectateurs, selon les chiffres de Médiamétrie publiés vendredi.
Diffusé à un horaire tardif, de 23H00 à 00H30, le magazine d’investigation a réalisé une part d’audience de 32,9%. Cela signifie qu’un téléspectateur sur trois devant la télé à ce moment-là le regardait.
Cette diffusion a été l’aboutissement d’une longue polémique entre le magazine de France 2 et le puissant animateur-producteur de 49 ans, qui y est décrit comme « le nouveau parrain du PAF » et a refusé d’être interviewé.
Pour décrypter la mécanique à l’œuvre dans les coulisses de « Touche pas à mon poste », l’émission phare de l’animateur sur la chaîne C8, la journaliste Virginie Vilar a interrogé une trentaine de collaborateurs directs. La moitié a dénoncé « un climat difficile », la plupart sous couvert d’anonymat.
« Complément d’enquête » est également revenu sur plusieurs des polémiques qui ont valu une pluie de mises en garde et sanctions de l’Arcom à C8, pour un total de 7,5 millions d’euros.
« Voilà la seule chose qu’on retiendra de cette enquête merguez!! », a réagi Cyril Hanouna, en commentant ce chiffre d’audience sur le réseau social X (ex-Twitter) vendredi matin.
« Je sens qu’on va golri (rigoler, ndlr) de cette supercherie ce soir!! » dans son émission « Touche pas à mon poste » (TPMP) sur C8, a-t-il ajouté en assortissant son commentaire d’émoticônes pleurant de rire.
Pendant 2H30 de TPMP vendredi soir, il s’est moqué avec ses invités de l’enquête « qui n’apprend rien » et dont le score historique est, selon eux, dû à la popularité de Cyril Hanouna.
Dans l’après-midi, devant les caméras de l’émission, une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant le siège de France Télévisions avec des banderoles proclamant « vive Baba », le surnom d’Hanouna.
Le rappeur Booba, pourfendeur de l’animateur, s’y est également rendu dans l’espoir de le croiser, mais en vain, a-t-il indiqué sur X.
