Selon le cabinet Stek, basé à Amsterdam, qui représente l’affaire auprès de Geradin Partners pour Londres, Bruxelles et Amsterdam, 30 médias de 17 pays portent plainte contre Google pour comportement anticoncurrentiel. Ils réclament 2,1 milliards d’euros de dommages et intérêts pour comportement anticoncurrentiel dans le domaine de l’adtech.
30 médias dans 17 pays
Au sein de ces médias, on compte d’importants groupes de presse et audiovisuels nationaux et régionaux européens, tels qu’Axel Springer en Allemagne, Roularta en Belgique, Schibsted en Norvège ou encore Alma Media en Finlande.
Aucun média français n’est pour le moment cité dans le communiqué.
Google « doit être tenu responsable »
Damien Geradin, associé fondateur de Geradin Partners, a déclaré : « Nous sommes fiers de représenter plus de 30 éditeurs dans le cadre de cette plainte. Nous avons passé suffisamment de temps à aller au cœur des méfaits de Google dans le domaine de l’adtech, qui sont désormais évidents pour tout le monde. Il est grand temps que Google soit tenu responsable de ses abus et dédommage les victimes, le secteur diversifié et vital des médias en Europe ».
Jan Bart van de Hel, associé chez Stek, a déclaré : « De nombreux éditeurs ont subi des préjudices à cause des actions injustifiées de Google. Il est important d’agir, non seulement pour s’assurer que les dommages subis par les éditeurs sont entièrement compensés, mais aussi pour veiller à ce que le comportement anticoncurrentiel de Google soit évité à l’avenir. Nous sommes heureux que plus de 30 grandes entreprises de médias aient décidé d’agir. D’autres devraient faire de même. »
