«Le bien-être des ados est un fait majoritaire», selon la 9ème étude quantitative qui confronte les regards des adolescents à ceux des adultes réalisée par Ipsos Santé pour le compte de la Fondation Pfizer. 85% des adolescents déclarent pouvoir parler facilement avec leurs parents, 85% savent à qui s’adresser en cas de difficultés personnelles, 71% estiment se sentir bien à l’école, 47% se sentent souvent sous pression et 25% se sentent mal dans leur peau (même tendance qu’en janvier 2012). Le sentiment d’avoir beaucoup d’amis perd 4 points, même s’il reste élevé (77%). 29% des adolescents ressentent la difficulté d’aller vers les autres, soit +4 pts vs 2012.
Selon l’étude, l’âge d’entrée dans l’adolescence est «unanimement» placé autour de 13-14 ans. En revanche, les adolescents placent l’âge de sortie de l’adolescence à 19,9 ans (vs 18,9 ans en 2007). Les adultes le fixent pour leur part à 21,3 ans (vs 19 ans en 2007).
De l’enfance à l'adolescence vers l'âge adulte : quelles étapes, quelles transitions ? by Ipsos France
Les ados sont 87% à avoir déjà vécu l’obtention d’un premier téléphone portable, 72% à avoir connu leur premier baiser et 37% à avoir connu des vacances avec leurs amis sans les parents. Ils sont par ailleurs 89% à attendre la possibilité d’avoir leur permis de conduire, 65% la majorité et 63% à avoir un diplôme (Bac, BEP, CAP, etc.).
Méthodologie : 800 adolescents de 15 à 18 ans interrogés online constituant un échantillon national représentatif selon la méthode des quotas de sexe, âge, région, catégorie d’agglomération et niveau de diplôme. 800 adultes de 25 ans et plus interrogés online constituant un échantillon national représentatif selon la méthode des quotas d’âge, région, catégorie d’agglomération et profession du chef de famille. 200 «séniors» de 60 ans et plus interrogés par téléphone constituant un échantillon national représentatif selon la méthode des quotas d’âge, région, catégorie d’agglomération et profession de l’individu. Parallèlement au sondage quantitatif, 650 adolescents issus de 33 lycées des académies d’Ajaccio, Amiens, Caen, Lille, Limoges, Lyon, Nantes, Orléans-Tours, Poitiers, Strasbourg, Toulouse et Versailles ont enrichi la réflexion pour apporter des éclairages qualitatifs et des illustrations.
