Le marché audiovisuel de l’Union européenne en baisse de -0,4% malgré une hausse de +46% des services de VOD en ligne
Après 2 années de hausse (+5,8% en 2010 et +2,5% en 2011) et une année 2012 stable, le marché audiovisuel de l’Union européenne est en légère baisse de -0,4% en 2013, selon l’observatoire européen de l’audiovisuel. Il est estimé à 132,708 milliards d’euros.
Le secteur le plus affecté est celui de la vidéo physique (-11,3%) mais 2013 a également été une année de récession pour les recettes en salles (-4,3%), les jeux vidéo (-1,8 %) et les services de radio-télévision (-1%). La croissance des activités des plates-formes de télévision à péage (+2,7%) et d’édition de services de VOD en ligne (+46,1%) n’est pas arrivée à compenser la récession des autres activités.
Pour la 2ème année consécutive, les revenus nets des chaînes TV financées par la publicité (20,656 Mds €) sont en recul : -2,6% en 2012 et -2,3% en 2013.
Parmi les sous-catégories en hausse en 2013 figurent les revenus des chaînes thématiques (+0,9%), ceux des chaînes de télé-achat (+0,8%), les ventes de disques Blu-ray (+4,6%) et toutes les branches de services de VOD en ligne et de télévision à péage (câble, satellite, IPTV, TNT).
L’Observatoire étudie également l’évolution du marché audiovisuel mondial. Entre 2009 et 2013, les groupes audiovisuels européens ont perdu 5,3 points de parts du marché mondial, les groupes japonais ont perdu 5 points tandis que les groupes américains ont gagné près de 10 points de parts de marché, comme le montrent les graphiques ci-dessous.
Pour la première fois, cet observatoire analyse les revenus réalisés dans l’Union européenne par les filiales de groupes internationaux, dont le nombre est passé de 833 en 2008 à 1 019 en 2013. En particulier, le nombre de filiales de groupes américains actives dans l’Union européenne est passé de 548 en 2008 à 666 en 2012, et leur produit d’exploitation de 31,8 milliards € en 2008 à 40,1 milliards € en 2012. Les activités de distribution de services audiovisuels (câble, plates-formes satellitaires) sont devenues en 2012 la première source de revenus pour les filiales de groupes étrangers dans l’Union européenne (12,9 milliards €), dépassant de peu les activités plus classiques de distribution de programmes audiovisuels (12,8 milliards €).
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