Le CSA a modifié l’organisation de ses services afin «d’exercer ses missions avec une réactivité et une proximité accrues vis-à-vis des téléspectateurs, des auditeurs et des opérateurs». La loi du 15 novembre 2013, qui a transformé le CSA en autorité publique indépendante, lui a également confié de nouvelles missions sur l’audiovisuel public et la régulation économique.
Pour répondre à ces objectifs, le Conseil a souhaité rapprocher les missions de gestion des fréquences, des conventions et des contenus, dans une logique de guichet commun pour les opérateurs, et a créé pour cela une direction des médias télévisuels et une direction des médias radio, en lieu et place de la direction des opérateurs audiovisuels et de la direction des technologies.
Par ailleurs, l’instance veut donner davantage de place aux missions essentielles que la loi lui confie dans ses relations avec les opérateurs publics et au service des téléspectateurs. Elle a donc créé trois départements au sein de la direction des programmes : un département «Secteur public», un département «Cohésion sociale» et un département «Protection des publics».
Enfin, le CSA entend donner une dimension territoriale plus accentuée à la régulation et intensifier sa relation avec l’ensemble des radios et des télévisions, notamment locales, avec la création du secrétariat général aux territoires.
Cette nouvelle organisation devrait lui permettre de mener à bien les nombreuses actions que le secteur audiovisuel devra conduire dans les années à venir : déploiement de la radio numérique terrestre et de la radio sur IP, optimisation de la plateforme TNT, modernisation du service public de la télévision et de la radio, transformation des usages des téléspectateurs et des auditeurs et développement économique de la création audiovisuelle face aux défis du numérique.
