|

«Le business model du Barter a évolué», interview de Martine Pelier, Managing Director d’Active International

«Le business model du Barter a évolué», interview de Martine Pelier, Managing Director d’Active International

Avec un nombre de clients multiplié par deux en 6 ans et une croissance à 2 chiffres, Active International fait évoluer son modèle économique en s’ouvrant aux métiers du service et en élargissant la notion de stock. Martine Pelier, Managing Director France, détaille les évolutions du métier et de la structure.
 
100%MEDIA : Comment évolue votre business model ?

Martine Pelier : Notre environnement évolue et notre modèle également. Le barter est traditionnellement centré sur l’écosystème média et nous avons développé notre business model vers des services hors-media. Nos clients, qui sont des grands annonceurs, ont d’autres besoins que de l’espace publicitaire.
Par exemple, on propose déjà des services de type séminaires ou conventions et on a élargi l’offre vers des services comme les déménagements de sièges sociaux, du nettoyage industriel ou du fret maritime. Actuellement, la valorisation des actions de nos clients est de 70% en média et 30% en hors média.
La notion de stock (que nous recyclons contre de l’espace média ou des services) s’étend. Le stock, ce n’est pas qu’un produit fini. Par exemple, une friche industrielle, c’est un stock qu’on peut reprendre et revendre. Il en va de même pour les matières premières par exemple.
Le business model du barter a donc bien évolué.
 
100%MEDIA : Comment progresse Active International ?

MP : On travaille pour plus de 130 entreprises. C’est deux fois plus qu’il y a 6 ans. En tant que seule société de barter réellement internationale, nous gérons des groupes internationaux grâce à 15 bureaux dans le monde et une maison-mère aux Etats-Unis. Nous pouvons ainsi gérer des flux entre différents pays. Et bien entendu, nous répondons aux besoins des marques locales. Notre chiffre d’affaires connait une progression à 2 chiffres depuis 3 ans.
90% des régies françaises de médias traditionnels et 80% des supports digitaux (y compris programmatiques grâce à une entité spécialisée aux USA) travaillent avec nous.
Le potentiel du barter est encore très large en France. Le barter, c’est 15% de l’achat média aux USA et seulement à peine 2% en France.
 
100%MEDIA : Où en êtes-vous dans vos relations avec les agences médias ?
 
MP : On travaille avec l’ensemble des agences médias de nos clients et en grande proximité avec eux. Ils sont indispensables car garants de la stratégie des clients. Agences, annonceurs et nous-mêmes sommes de plus en plus attentifs au respect de la marque annonceur et de la marque média. Je pense qu’on a su développer une empathie plus forte vis-à-vis des marques qu’il y a 5 ans. Nous voulons nous positionner comme apporteurs de solutions et plus seulement comme un outil économique.

La newsletter

Toute l'actualité des médias et de la publicité chaque jour

S'inscrire gratuitement
Newsletter
Adwanted Inscription