L’audience des programmes TV en Europe reste stable d’après une étude d’Eurodata TV Worldwide
Dans les cinq grands pays européens (Grande-Bretagne, France, Espagne, Italie, Allemagne), la durée d’écoute moyenne de la télévision par individu s’est élevée à 3h43 par jour en 2017, selon une étude d’Eurodata TV Worldwide présentée aujourd’hui à Paris.
C’est un niveau «extrêmement stable», a précisé Frédéric Vaulpré, vice-président d’Eurodata TV Worldwide (filiale de Médiamétrie), tout comme l’audience «jeunes adultes» qui atteint h03 en moyenne. Par pays, c’est l’Italie qui enregistre la plus forte consommation quotidienne de programmes TV à 4h04, puis l’Espagne à 3h45 suivie par la France à 3h42, l’Allemagne à 3h42 et le Royaume-Uni à 3h23.
Le différé représente désormais un relai important de la consommation de programmes TV, dont la part ne cesse d’augmenter. Aux Etats-Unis, 14% de la consommation de programmes télévisés est réalisée en différé, et 12% au Royaume-Uni. La France est un peu en retrait sur ce mode, avec une part de 5%. «Il y a donc un fort potentiel de croissance» pour ce mode de diffusion dans l’Hexagone, selon Frédéric Vaulpré.
Les séries étrangères, la téléréalité et les documentaires sont les programmes qui bénéficient le plus de l’offre de différé, selon l’étude. Par exemple, en France, la saison 3 de la série américaine «Empire» diffusée sur W9 en 2017 avait recueilli 361 000 téléspectateurs en direct sur un téléviseur, et gagné 126 000 téléspectateurs, soit une hausse de 35% grâce au différé et à la diversité des écrans. Autre exemple, la saison 6 de la série américaine «Homeland», diffusée aux Pays-Bas en 2017, a été regardée par 161 000 téléspectateurs sur un téléviseur en direct, et a doublé son audience, grâce au différé et aux quatre écrans (TV, ordinateurs, smartphones et tablettes), passant à 335 000 téléspectateurs.
(avec l’AFP)
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