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Zenith revoit en légère baisse ses prévisions de croissance des investissements publicitaires à +4,5% en 2018 malgré la Coupe du Monde

Zenith revoit en légère baisse ses prévisions de croissance des investissements publicitaires à +4,5% en 2018 malgré la Coupe du Monde
Selon la dernière édition des Advertising Expenditure Forecasts de Zenith (Publicis Media), les dépenses publicitaires mondiales seront en croissance de +4,5% en 2018. Ce chiffre, légèrement inférieur à la croissance de +4,6% prévue en mars, malgré l’apport de +2,4Md$ de la Coupe du Monde de football (voir archive), est expliqué par un ajustement des investissements réalisés en 2017, qui ont finalement augmenté de +4,2% en 2017, contre +4,0% auparavant.
Zenith revoit également la croissance pour 2019 à +4,2% (vs +4,4% prévus en mars) et conserve une prévision de croissance de +4,3% pour 2020, de sorte que la croissance se maintiendra confortablement dans la fourchette de +4 à +5% dans laquelle elle est restée depuis 2011.
«La publicité mobile demeure la locomotive des investissements publicitaires mondiaux et représentera 30,5% des dépenses publicitaires mondiales en 2020, contre 19,2% en 2017. Avec un rythme de croissance de +21% par an jusqu’en 2020, la publicité mobile dépassera largement la télévision en 2021» détaille Pascale Miguet, Présidente de Zenith.
La plupart des médias traditionnels continueront de croître jusqu’en 2020. La télévision et la radio auront chacune un taux de croissance annuelle de +1% sur la période, et la publicité extérieure augmentera pour sa part de +3% par an. Le cinéma connaîtra une franche croissance de +16% par an, grâce notamment à la Chine, où les ventes de billets ont augmenté de +22% en 2017. La Chine a dépassé les Etats-Unis pour devenir le plus grand marché publicitaire pour le cinéma, avec 1,2 milliards de dollars investis en 2017, et 2,8 milliards de dollars attendus en 2020. Seule la presse écrite connaîtra un recul des investissements sur la période, avec une baisse de -5% par an pour les journaux et -6% pour la presse magazine. Cependant ce recul doit être pondéré par les investissements réalisés sur les versions digitales des titres de la presse écrite.

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