22 chaînes de télévision locale se constituent en réseau sous la marque Vià
Vingt-deux télévisions locales ont décidé de joindre leurs forces au sein du Réseau Vià, qui doit leur permettre de développer leurs audiences et leurs revenus publicitaires, tout en mutualisant certains investissements. De Wéo Lille à Tele Paese en Corse, de Tébéo (télé Bretagne Ouest) à Vosges Télévision, en passant par les Outremers avec ATV, les télés adhérentes, diffusées sur la TNT dans leurs territoires respectifs, couvrent ensemble 30 millions d’habitants. Les chaînes adopteront dès la rentrée la marque Vià et commenceront à diffuser une ou deux émissions communes.
L’objectif est aussi de réunir au total 30 chaînes d’ici 2020, soit un vivier de 40 millions de téléspectateurs potentiels, et de couvrir les 10 plus grandes agglomérations du pays (manquent pour l’instant des métropoles comme Lyon, Bordeaux, Marseille…), ont annoncé les fondateurs du projet, lancé mercredi à Paris. «On va harmoniser toutes nos grilles, pour pouvoir diffuser des écrans publicitaires communs», et «renforcer nos contenus, avec des programmes à dimension nationale sur certaines tranches», a expliqué à l’AFP Christophe Musset, fondateur de Médias du Sud et à l’origine du projet avec l’investisseur et homme de presse Bruno Ledoux. Surtout, le réseau va permettre à ces «petites chaînes» d’intégrer Médiamat pour se faire mesurer quotidiennement leur audience globale par Médiamétrie, ce qu’elles n’avaient pas les moyens de faire individuellement. Faute de données d’audience, les annonceurs nationaux les boudaient. «En agrégeant nos audiences, on va enfin pouvoir exister» à leurs yeux, se réjouit M. Musset, qui vise une part d’audience de 1% en 2020, soit plus que LCI ou CNews.
L’objectif est aussi de réunir au total 30 chaînes d’ici 2020, soit un vivier de 40 millions de téléspectateurs potentiels, et de couvrir les 10 plus grandes agglomérations du pays (manquent pour l’instant des métropoles comme Lyon, Bordeaux, Marseille…), ont annoncé les fondateurs du projet, lancé mercredi à Paris. «On va harmoniser toutes nos grilles, pour pouvoir diffuser des écrans publicitaires communs», et «renforcer nos contenus, avec des programmes à dimension nationale sur certaines tranches», a expliqué à l’AFP Christophe Musset, fondateur de Médias du Sud et à l’origine du projet avec l’investisseur et homme de presse Bruno Ledoux. Surtout, le réseau va permettre à ces «petites chaînes» d’intégrer Médiamat pour se faire mesurer quotidiennement leur audience globale par Médiamétrie, ce qu’elles n’avaient pas les moyens de faire individuellement. Faute de données d’audience, les annonceurs nationaux les boudaient. «En agrégeant nos audiences, on va enfin pouvoir exister» à leurs yeux, se réjouit M. Musset, qui vise une part d’audience de 1% en 2020, soit plus que LCI ou CNews.
Réseau Vià espère aussi générer 30 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires pour ses adhérents à cet horizon. Moyennant un investissement chiffré à 5 millions pour le lancement, et 15 à 30 millions à terme, en fonction du coût des programmes communs. M. Ledoux détiendra la majorité du capital de la structure de tête Réseau Vià, aux côtés des télévisions adhérentes. Mais les chaînes, aux statuts disparates (filiales de groupe de presse régionale comme la Voix du Nord ou Le Télégramme, groupements locaux ou sociétés indépendantes), garderont leur indépendance capitalistique et seront liées par de simples partenariats à Réseau Via.
(avec AFP)
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