L’indicateur de fécondité est resté stable en France entre 2018 et 2019 après avoir baissé de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,84 en 2018. Aux États-Unis, l’indicateur de fécondité atteignait 2,12 enfants par femme au début de la crise, en 2007, et il a reculé à 1,73 enfant en 2018 (soit une baisse de 23%).
Au Royaume-Uni, il a reculé de 1,96 en 2008 à 1,68 en 2018 (une baisse de 17%). La France a connu une baisse bien plus modeste (moins 8% entre 2008 et 2018). Malgré la diminution récente, la France reste le pays d’Europe où la fécondité est la plus élevée en 2018. Sans doute, selon l’Ined, un résultat des politiques sociales et familiales qui ont amorti le choc de la crise et les effets du chômage.
Dans sa dernière étude, l’Ined détaille les évolutions de la fécondité dans les régions européennes.
