Progression du piratage pour la consommation des biens culturels dématérialisés d’après l’Hadopi
Selon un sondage Hadopi, 28% des internautes français consomment désormais un ou plusieurs biens culturels de façon illicite, contre 21% au début de la période de confinement (+7 points en quinze jours). Le taux de consommation illicite de films s’établit à un niveau plus élevé que celui mesuré en mai 2019 (36% – Baromètre Hadopi de la consommation 2019).
36% des consommateurs de films disent, au bout de quatre semaines de confinement, en visionner de manière illicite alors que ce taux n’était que de 28% lors de la première vague de sondage réalisée après deux semaines de confinement.
Si la consommation illicite des biens culturels a ainsi progressé en période de confinement, 33% des consommateurs illicites affirment cependant avoir concomitamment, dans cette même période, augmenté leur consommation légale d’un ou de plusieurs biens culturels par rapport à l’avant confinement.
Après quatre semaines de confinement, la consommation en ligne des biens culturels est toujours en hausse avec 89% des internautes français qui consomment des biens culturels (contre 84% après deux semaines de confinement et 81% en 2019).
Les sites de streaming apparaissent comme le moyen privilégié pour accéder de façon illicite aux œuvres culturelles en ligne : ils sont utilisés par 46% des internautes ayant des pratiques de consommation illicite d’un ou de plusieurs biens culturels. 38% de ces consommateurs illicites ont recours à des convertisseurs, 25% à des sites de téléchargement direct (direct download), 20% à des réseaux pair à pair (peer to peer).
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