Le SNPE défend le DOOH dans les vitrines des commerces
Non, les écrans publicitaires numériques installés à l’intérieur des vitrines de commerces ne sont pas de la publicité sauvage. Tel est le message que délivre le Syndicat National de la Publicité Extérieure (SNPE) dans un communiqué, après l’annonce vendredi matin d’Emmanuel Grégoire, Premier adjoint du maire de Paris, de vouloir verbaliser ces publicités numériques jugées sauvages, et notamment celles incluant un capteur de reconnaissance faciale.
Mais pour le syndicat, rappelant l’arrêt Zara du 28 octobre 2009 du Conseil d’Etat, ces dispositifs situés derrière les vitrines des commerces sont tout à fait légaux et ne rentrent pas dans le cadre de l’interdiction de la publicité numérique prévu en extérieur, dans les rues de Paris. Les verbaliser «présenterait des risques majeurs d’inconstitutionnalité» en s’attaquant au droit à la propriété.
Enfin, le syndicat dément la présence de capteurs de reconnaissance faciale dans certains dispositifs, estimant qu’ils n’auraient «aucun intérêt au plan publicitaire». «Il existe en revanche des dispositifs digitaux équipés de capteurs de mouvements qui permettent uniquement de compter le nombre de passants et le nombre de véhicules qui passent devant le dispositif et de qualifier l’audience réelle», explique-t-il, notant que ceux-ci sont conformes aux réglementations RGPD.
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