93% de la population vit dans l’aire d’attraction d’une ville, nouveau zonage géographique de l’Insee
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes. Ce zonage succède au zonage en aires urbaines de 2010. Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle. En France, les 699 aires d’attraction des villes regroupent neuf personnes sur dix. 51% de la population habite dans les pôles et 43% dans les couronnes. 93% de la population vit dans l’une des 699 aires d’attraction des villes, dont 682 aires en France métropolitaine et 17 aires dans les DOM. Avec 13 millions d’habitants, l’aire d’attraction de Paris concentre, à elle seule, près d’un habitant sur cinq. Treize autres aires comptent plus de 700 000 habitants : Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille, Toulouse, Bordeaux, Genève-Annemasse, Nantes, Luxembourg, Strasbourg, Sarrebruck, Montpellier, Rennes et Grenoble. L’Insee publie des études régionales qui détaillent les aires par région. La structure de la population par âge varie selon la taille de l’unité urbaine. La part des jeunes adultes augmente avec la taille de l’unité urbaine. Les 18-29 ans représentent 11% de la population des unités urbaines de 2 000 à 4 999 habitants contre 17% pour celles de 200 000 habitants ou plus. Inversement, la part des personnes âgées d’au moins 60 ans diminue avec la taille de l’unité urbaine, passant de 29% dans les unités urbaines de moins de 5 000 habitants à 20% dans l’agglomération de Paris.
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