Le site «Les Jours» atteint l’équilibre financier
Quatre ans après son lancement, le site «Les Jours» a atteint l’équilibre financier grâce au recrutement de 2 000 nouveaux abonnés, portant le nombre total de ses abonnés à 13 000, a indiqué le site d’informations jeudi.
Parmi les 13 000 abonnés, 1 000 sont des grands comptes (type entreprises) et 1 000 ne sont pas tacitement reconductibles (type carte cadeau), le reste sont des comptes individuels tacitement reconductibles, a précisé la direction à l’AFP.
Parmi les 13 000 abonnés, 1 000 sont des grands comptes (type entreprises) et 1 000 ne sont pas tacitement reconductibles (type carte cadeau), le reste sont des comptes individuels tacitement reconductibles, a précisé la direction à l’AFP.
Le site, qui raconte l’actualité par épisodes comme des séries télévisées, a été fragilisé comme beaucoup de médias par la crise sanitaire et a décidé de lancer une campagne de recrutement d’abonnés début octobre.
«Soutenue par plusieurs séries journalistiques fortes et un retentissement médiatique, la campagne est un succès, la belle histoire de 2020 dans un paysage médiatique ravagé : celle d’un média porté par ses lecteurs», se félicite le site dans un communiqué.
Avant ces 2 000 nouveaux lecteurs, le site, qui ne vit que de ses abonnements, tablait sur des recettes annuelles de 850 000 euros pour 900 000 euros de dépenses. Les nouveaux abonnés lui permettront d’engranger les 50 000 euros nécessaires à l’équilibre financier.
«Mais l’équilibre est chose de fragile: un média sur abonnement tient du rocher de Sisyphe. Il nous faut nous solidifier, trouver les ressources pour nous faire connaître plus encore, nous développer, continuer à être à l’avant-garde des nouveaux usages, ne pas se résoudre à une presse muséifiée, accrochée à des modèles du XXe siècle», souligne «Les Jours».
Lancé en version payante le 9 mai 2016, le site appartient à 74% à ses neuf fondateurs, pour la plupart des journalistes partis de Libération lors du rachat du journal par Patrick Drahi.
Le reste du capital est partagé entre des investisseurs participatifs (8%) et de riches soutiens tels que Xavier Niel (5%) ou Matthieu Pigasse, propriétaires du journal Le Monde.
(Avec AFP)
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