Le CSA reconduit l’autorisation de Canal+ sur la TNT pour 3 ans
Canal+ rempile sur les ondes hertziennes: le CSA lui a accordé vendredi une nouvelle autorisation d’émettre sur la TNT, d’une durée de trois ans, soit jusqu’au 6 décembre 2023, ont annoncé vendredi le régulateur et la chaîne cryptée, dans des communiqués séparés. Cette décision a été dévoilée alors que l’autorisation actuelle de Canal+ pour diffuser ses programmes sur la TNT arrivait à expiration le weekend dernier.
Le CSA précise que ce sésame est assorti d’une nouvelle convention, dans laquelle «l’essentiel» des obligations existantes de la chaîne ont été reconduites. Cependant, dans cette nouvelle convention (document qui codifie les obligations et engagements des chaînes de télé et dont le CSA veille à l’application), certains engagements de Canal+ ont été renforcés: en matière d’accessibilité de ses programmes «en particulier aux heures de grande écoute», ou encore «sur l’investissement dans la production locale ultramarine», a précisé le régulateur.
De son côté, Canal+, diffusée sur les ondes hertziennes depuis son lancement en 1984, a relativisé la portée de cette nouvelle en rappelant que la TNT «concerne un peu moins de 5% de ses abonnés français». Le groupe s’était plaint ces derniers mois que cette technologie avait beaucoup perdu en attractivité, par rapport aux autres modes de diffusion (internet ou autres).
Après avoir soufflé le chaud et le froid sur ses intentions concernant son maintien sur la Télévision numérique terrestre, Canal+ s’était tout de même portée candidate cet été au renouvellement de son autorisation de diffusion sur la TNT, qui expirait le 5 décembre, soit samedi. Elle était d’ailleurs la seule à avoir manifesté son intérêt pour sa fréquence hertzienne, réservée par le CSA à une chaîne payante.
Lors d’une audition par les sept sages du Conseil supérieur de l’audiovisuel, fin septembre, le patron du groupe Canal+ Maxime Saada avait fait malgré tout planer la menace d’un départ des ondes hertziennes, s’il n’obtenait pas des assouplissements réglementaires et fiscaux. Des demandes qui dépendaient essentiellement du Parlement et de Bercy. Si la chaîne a vu ses obligations vis-à-vis du CSA globalement maintenues, et si les pouvoirs publics ne lui ont pas accordé jusqu’ici les «preuves d’amour» qu’elle leur réclamait, le patron de Canal+ a obtenu gain de cause sur un point important : la durée de la nouvelle autorisation a été fixée à seulement trois ans, comme le demandait la chaîne cryptée.
Maxime Saada avait en effet plaidé devant les sages du CSA que la durée d’autorisation prévue initialement (dix ans) était beaucoup trop longue, vue la vitesse à laquelle l’audiovisuel se transforme (concurrence des plateformes de streaming, irruption de Téléfoot sur le marché des droits sportifs…).
Le CSA précise que ce sésame est assorti d’une nouvelle convention, dans laquelle «l’essentiel» des obligations existantes de la chaîne ont été reconduites. Cependant, dans cette nouvelle convention (document qui codifie les obligations et engagements des chaînes de télé et dont le CSA veille à l’application), certains engagements de Canal+ ont été renforcés: en matière d’accessibilité de ses programmes «en particulier aux heures de grande écoute», ou encore «sur l’investissement dans la production locale ultramarine», a précisé le régulateur.
De son côté, Canal+, diffusée sur les ondes hertziennes depuis son lancement en 1984, a relativisé la portée de cette nouvelle en rappelant que la TNT «concerne un peu moins de 5% de ses abonnés français». Le groupe s’était plaint ces derniers mois que cette technologie avait beaucoup perdu en attractivité, par rapport aux autres modes de diffusion (internet ou autres).
Après avoir soufflé le chaud et le froid sur ses intentions concernant son maintien sur la Télévision numérique terrestre, Canal+ s’était tout de même portée candidate cet été au renouvellement de son autorisation de diffusion sur la TNT, qui expirait le 5 décembre, soit samedi. Elle était d’ailleurs la seule à avoir manifesté son intérêt pour sa fréquence hertzienne, réservée par le CSA à une chaîne payante.
Lors d’une audition par les sept sages du Conseil supérieur de l’audiovisuel, fin septembre, le patron du groupe Canal+ Maxime Saada avait fait malgré tout planer la menace d’un départ des ondes hertziennes, s’il n’obtenait pas des assouplissements réglementaires et fiscaux. Des demandes qui dépendaient essentiellement du Parlement et de Bercy. Si la chaîne a vu ses obligations vis-à-vis du CSA globalement maintenues, et si les pouvoirs publics ne lui ont pas accordé jusqu’ici les «preuves d’amour» qu’elle leur réclamait, le patron de Canal+ a obtenu gain de cause sur un point important : la durée de la nouvelle autorisation a été fixée à seulement trois ans, comme le demandait la chaîne cryptée.
Maxime Saada avait en effet plaidé devant les sages du CSA que la durée d’autorisation prévue initialement (dix ans) était beaucoup trop longue, vue la vitesse à laquelle l’audiovisuel se transforme (concurrence des plateformes de streaming, irruption de Téléfoot sur le marché des droits sportifs…).
(Avec AFP)
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