Les engagements concrets de la Publicité Extérieure en faveur de la transition écologique
Selon Valérie Decamp, Directrice générale de Médiatransports, «aucun autre média que la Publicité Extérieure n’a, à ce jour, pris de tels engagements aussi concrets et aussi forts» sur la transition écologique. «La Publicité Extérieure est le seul média qui contribue autant, de façon significative, à l’intérêt général».
Dans le contexte de l’examen par le parlement du projet de loi climat, les membres de l’Union de la Publicité Extérieure (UPE) ont énoncé leurs engagements dans le cadre d’une initiative volontaire de l’association. Ainsi, les membres de l’UPE s’engagent à réduire de -20% les émissions de CO2 de leur activité en 2025 par rapport à 2019. La réduction programmée est de -48% en 2030 pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Actifs depuis 10 ans avec l’engagement national pour l’environnement (Grenelle II), les afficheurs ont, depuis 2010, procédé à une baisse de 50% du nombre de dispositifs publicitaires sur le domaine privé au cours des dix dernières années (de 200 000 à 98 000 panneaux publicitaires) ainsi qu’à une réduction du format des panneaux publicitaires : de 12m² à 8m² (dans les communes de plus de 10 000 habitants) ou à 4m² (dans les communes de moins de 10 000 habitants).
La promotion d’une communication responsable pour accélérer la transition écologique est un axe important des adhérents avec 7 mesures dans différents domaines :
L’affichage à titre gracieux d’une campagne publique d’envergure nationale faisant la promotion des comportements éco-responsables ; consacrer aux campagnes en faveur du climat, de l’environnement et de la biodiversité une part significative du volume global des campagnes que le média dédie gracieusement chaque année aux causes d’intérêt général ; proposer des conditions particulières (négociation ou espace gracieux) accordées aux campagnes de communication faisant la promotion des usages et comportements durables ; consacrer une part du temps de diffusion des écrans numériques aux contenus non-publicitaires sur les comportements éco-responsables, ainsi qu’aux messages d’alerte (enlèvement, pollution, attentat, sanitaires…) ; sensibiliser les acteurs de l’achat public et privé sur la part de la notation environnementale et des critères sociaux dans les appels d’offre et consultations, et d’encourager l’utilisation de mobiliers rénovés ; engager des actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs des entreprises de publicité extérieure sur les enjeux de la transition écologique et de la communication responsable ; et sensibiliser l’écosystème, annonceurs et collectivités publiques, ainsi que leurs agences de communication, sur les enjeux partagés d’une communication durable et de son cycle : éco-conception et éco- production des contenus diffusés sur les mobiliers papier et numériques.
L’UPE s’engage également à assurer le suivi permanent et de la mise en application de ses engagements et se dit volontaire pour inscrire ses engagements dans le projet de contrat climat avec les l’ensemble des acteurs de la publicité.
Si pour Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et co-directeur général de JCDecaux, un effort particulier doit être porté sur le poids des critères environnementaux dans les marchés publics, pour Boutaïna Araki, Présidente de Clear Channel France, la diffusion de messages éco-responsables dans la rue est stratégique, tous les opérateurs revendiquent une approche scientifique, analytique et non idéologique précise Sébastien Romelot, Président de Phénix Groupe.
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