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6 observations sur le projet de loi Climat et résilience dans ses aspects Publicité par Thierry Libaert

6 observations sur le projet de loi Climat et résilience dans ses aspects Publicité par Thierry Libaert
Dans un article de blog intitulé «Publicité et écologie : on progresse ou non ?», Thierry Libaert, Conseiller au Comité Economique et Social Européen, détaille 6 observations sur le projet de loi Climat et résilience, dans ses aspects Publicité.
Il note l’absence des ONG et la réactivité de la filière communication «à coup d’opérations événementielles, à l’exemple des Etats Généraux de la communication, de prises d’engagements publics, de tribunes rédactionnelles, d’insertions publicitaires et surtout d’un lobbying particulièrement efficace, la profession a su réagir. D’aucuns pourront toujours s’en désoler, mais on ne peut que reconnaître leur efficacité.».
Il accorde un accessit à la Publicité extérieure et l’UPE «les engagements pris le 2 mars 2021 par l’Union de la Publicité Extérieure qui m’apparaissent concrets, précis, dotés d’indicateurs et d’échéances. Il manque juste un comité de contrôle avec des personnalités extérieures indépendantes, mais j’ai bon espoir».
Il regrette sa stigmatisation des avions dédiés aux banderoles publicitaires interdits dans la projet de loi climat : «au final, la seule mesure d’interdiction si l’on excepte celle portant sur la publicité des énergies fossiles, très anecdotique au demeurant, concerne cette interdiction des banderoles aériennes. J’ai presque envie de demander pardon aux PME concernées dont la principale activité était de renseigner les touristes sur l’existence d’un supermarché ou d’une discothèque à proximité de leur station balnéaire.»
Il trouve enfin la filière communication peu ouverte : «je ne comprends pas qu’à ce jour, aucune rencontre n’ait encore pu avoir lieu entre ONG environnementales, associations de consommateurs et professionnels de la publicité. Certes, cela ne déboucherait peut-être sur rien, mais il me semble que ne serait-ce qu’une journée d’échanges, calquée sur ce que nous avions expérimenté lors du Grenelle de l’environnement serait une occasion à saisir. La confrontation est consubstantielle à la communication, autant que les professionnels l’acceptent».

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