Europe 1 vise la suppression d’une quarantaine de postes sans départs contraints
La radio privée Europe 1, filiale de Lagardère dont les audiences peinent à remonter, a annoncé hier vouloir négocier avec les syndicats un projet de rupture conventionnelle collective, en vue de supprimer une quarantaine de postes sans départs contraints. La direction de la radio a «informé les organisations syndicales de l’ouverture de discussions en vue de négocier un projet de rupture conventionnelle collective», déclare-t-elle dans un communiqué.
«Cette approche, entièrement fondée sur le volontariat, a pour objectif de permettre à l’entreprise de se réorganiser sans départs contraints», est-il précisé.
«Le travail engagé depuis deux ans sur la grille d’Europe 1 a permis de stabiliser les audiences mais le déficit annuel de la radio, accentué par la crise sanitaire, impose une réflexion sur l’organisation», justifie la direction de la station.
Ce projet «porterait sur une quarantaine de postes principalement à la rédaction et à la direction des technologies, c’est-à-dire les équipes techniques d’Europe 1», sur un total d’environ 330 salariés permanents, a détaillé à l’AFP Olivier Samain, délégué syndical du Syndicat national des journalistes (SNJ).
«La direction souhaite que cela se fasse vite et que les départs des personnes volontaires puissent se faire au début de l’été», a ajouté M. Samain.
Selon les derniers chiffres de Médiamétrie, la station avait enregistré une part d’audience de 5% en novembre-décembre 2020, en chute de 1 point par rapport à un an plus tôt, après un plongeon historique à 4,5% au printemps 2020.
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