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Les enquêtes en ligne peuvent-elles être extrapolées à l’ensemble de la population ?

Les enquêtes en ligne peuvent-elles être extrapolées à l’ensemble de la population ?

Depuis quelques années, les études en ligne connaissent un véritable engouement, facilité par la rapidité de la collecte des données et par la faiblesse des coûts de terrain. Aujourd’hui, 2 français sur 3 ont accès à Internet à leur domicile. «Peut-on extrapoler les comportements et les opinions des internautes à la population générale ?» telle est la question à laquelle le CREDOC tente de répondre dans son cahier de recherche n°273 daté de décembre 2010.
Ce dossier d’une centaine de pages intéressera les instituts de sondage et leurs clients. Il fait le point sur les forces et faiblesses des enquêtes en ligne. Outre la rapidité et les coûts moindres, elles abolissent les limites géographiques, offrent de nouvelles possibilités, présentent l’avantage de l’auto-administré, tandis que le taux de refus est de plus en plus élevé avec les modes de recueil traditionnels.
Mais elles sont confrontées à un inconvénient de taille : la question de leur représentativité, liée au fait que les internautes ont des opinions et des modes de vie spécifiques. Il est parfois possible de «corriger les écarts à travers notamment un calcul de pondération» reposant sur un redressement ou un calage, mais, dans certains cas, ce redressement est insuffisant «notamment en matière de nouvelles technologies, d’équipement des ménages, d’opinions en matière de mœurs, de pratiques culturelles et de loisirs, de morale économique des ménages ou de logement».
En conclusion, le rapport insiste sur le fait que le choix du mode d’enquête dépend surtout «de la source d’erreur la plus importante à diminuer, du thème étudié et de la méthode d’échantillonnage».

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